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La stratégie militaire des pays alliés contre l'Allemagne nazie s'était basée sur la désorganisation de l'armée occupante par la destruction des moyens de communication (voies ferrées, routes, ouvrages d'art ...).
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Saint-Lô constituait un carrefour important des liaisons nord-sud et est-ouest et sa destruction fut pratiquement totale. La population s'exila et il fallu envisager rapidement les déblaiements, la reconstruction de la ville et le retour de ses habitants. "On dénombre 180 habitants le 12 août 1944" entre 11814 habitants au recensement de 1936 et 6010 au recensement de 1946 (source Wikipédia).
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En termes d'urbanisme, il fallu engager une reconstruction définitive et, pour parer au plus urgent, monter des cités provisoires dans les sites libres ou dont l'implantation ne gênerait pas la mise en oeuvre du plan du nouveau Saint-Lô.
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Des sites furent retenus en février 1945 : place du Champ de Mars, route de Torigni, Grimouville et route de Tessy. La liste s'est complétée en fonction des disponibilités en baraques.
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