jeudi 26 mai 2011

1969

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6 janvier 1969 - Ouest-France
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Que nous réserve 1969 ? Dans la résidence Dollée-Roquette : Le démarrage de la construction du groupe scolaire René-Gendrin
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Cette nouvelle construction va être élevée sur le terrain se trouvant au sud de la Cité Gendrin.
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La construction du groupe scolaire sur le terrain accidenté bordant la rue Montée du Bois-André (site de la C.P.A.M.) eût posé de nombreux problèmes techniques aux conséquences financières. C'est pourquoi un sol situé au nord de l'Ilot à Rénover lui a été préféré.
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Ce terrain appartenait à la famille de M. René Gendrin, qui consacra sa vie à l'éducation des jeunes générations. Voilà pourquoi le futur groupe construit en bordure de deux nouvelles voies portera le nom de cet éducateur.
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L'une des nouvelles artères passera à l'emplacement où se trouvent actuellement quelques baraques de la cité Gendrin ...
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A la caserne Bellevue : un hôtel pour les sous-officiers célibataires
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C'est à l'emplacement de ce bâtiment (qui va être démoli) que s'élèvera le nouvel " hôtel " des sous-officiers célibataires ... dans l'angle Nord-Est de la cour principale, légèrement en retrait de la rue de l'Exode ...
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13 janvier 1969 - Ouest-France 

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Que nous réserve 1969 ? De nouveaux locaux pour la médecine professionnelle du travail
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L'immeuble de la rue du Neufbourg qui abritera désormais les services de la médecine du Travail.
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Les vieux Saint-Lois et aussi ceux qui sont revenus d'exode dans les jours qui ont suivi le bombardement de la ville, se rappelleront sans doute, de la seule maison restée debout dans la rue du Neufbourg.
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Les édiles municipaux du moment ne disposaient pas de beaucoup de locaux pour rouvrir la mairie, aussi leur choix - bien inspiré - devait les conduire à s'installer provisoirement dans l'immeuble qui très prochainement abritera les services de la Médecine du Travail (au n° 36 de la rue du Neufbourg).
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17 janvier 1969 - Ouest-France 

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Les baraques américaines (de la cité de la rue de la Marne) disparaissent
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Ces baraques qui vont être démontées seront transportées dans un autre secteur pour un autre usage.
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Dans le cadre des aménagements prévus dans certains carrefours, il est nécessaire de démolir quelques baraques.
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C'est le cas en ce qui concerne l'aménagement du carrefour boulevard du Midi, boulevard de la Marne et route de Torigni, carrefour qui doit, au cours de l'année 1969, subir une modification de tracé. Il est nécessaire de démonter les baraques se trouvant entre le carrefour et l'immeuble de M. Simon.
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Les baraques implantées sur le terrain appartenant également à M. Simon - et qui formaient la Cité Américaine - doivent disparaître pour laisser place, en partie, au tronçon du futur boulevard des Combattants qui reliera la route de Bayeux au boulevard de la Marne, en passant par les arrières de la Cité du Houx et de la Résidence Torigni.
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Ce travail de démontage a commencé après l'opération de relogement des familles : soit à la Z.A.D., soit à la Résidence Dollée-Roquette ou encore, de nouveau, dans les baraques libres de la Cité Grimouville. ...
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27 février 1969 - Ouest-France 

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La troisième sortie d'entrainement des coureurs de l'A.V.C. Saint-Lois
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A une quinzaine de jours du début des compétitions ... (vue du magasin de M. Jamme à l'entrée de la cité Grimouville avec en arrière-plan, à gauche le café-restaurant de M. et Mme Lebas puis Montel, à l'angle des rues du 80è et 136è Territorial et de la rue de Grimouville).
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5 mars 1969 - Ouest-France 

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Sans craindre le froid, le Palet Saint-Lois a ouvert la saison
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Le palet a fait mouche ! On relève la " pinoche ". La partie est serrée ! ...
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... les fervents du palet et de la " pinoche " qui étaient invités au premier concours de l'année au café Montel à Grimouville ... (on observe les fondations d'une ancienne baraque, laquelle ? Il pourrait s'agir de celle de ma famille, 14, rue Luc Duchemin, présentée en haut de la colonne de gauche sur ce blog)
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18 avril 1969 - Ouest-France 

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Le parrainage des rues de Saint-Lô : rue Saint-Vincent-Ferrier ; Dominicain Espagnol, il passa à Saint-Lô en 1418.
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Cette rue se situe à l'intérieur de la Cité Falourdel.
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... sans doute prêcha-t-il sur la place du Parvis, en plein air, car celle-ci porta longtemps le nom de place Ferrier et une croix du même nom s'y trouvait ... Surtout, c'est peut-être à Vincent Ferrier qu'est due l'introduction à Saint-Lô du culte de Notre-Dame du Pilier. Espagnol, il connaissait certainement " Notre-Dame del Pilor " et la statue actuelle de N.D. du Pilier semble bien être du début du XVè siècle.
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La reconstruction n'a pas refait la place Ferrier, ni relevé le calvaire qui s'y trouvait. Mais on a donné au saint une rue qui rappellera longtemps encore la forte impression qu'il avait produite à Saint-Lô. 
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23 avril 1969 - Ouest-France 
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A partir de samedi, grande fête foraine de Grimouville ; le 1er mai, circuit cycliste
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La traditionnelle fête du quartier de Grimouville s'étalera cette année sur quelques jours.
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Elle débutera en effet le samedi 26 au soir et durera jusqu'au 1er mai inclus.
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De nombreux manèges et stands sont attendus. Certains sont déjà arrivés et on peut avancer que cette fête foraine dépassera par son ampleur celles des dernières années.
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Mais la fête de Grimouville c'est aussi la course cycliste qu'organise l'Auto-Moto-Vélo-Club St-Lois. Elle aura lieu le 1er mai au matin et sera ouverte aux coureurs de 2è, 3è et 4è catégories. Le départ sera donné à 10 h., en bas de la côte de Grimouville, le boulevard du Midi, le rond-point de la route de Torigni, la rue de la Marne, la rue du 80è, circuit à parcourir 40 fois, soit 80 km. La fréquence des passages permettra aux spectateurs de profiter pleinement de la course et d'en suivre parfaitement le déroulement.
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L'arrivée sera jugée vers 12 h. Dossards : Café Monteil ; engagements : Mme Jamme, rue de Grimouville.
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24 avril 1969 - Ouest-France 

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Le planning des travaux du lycée technique est respecté
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Une vue générale du chantier.
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26 avril 1969 - Ouest-France
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Aujourd'hui - Divers
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Ouverture de la fête foraine de Grimouville.
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Dimanche - Loisirs
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Quartier de Grimouvile : fête foraine et course cycliste.
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A partir d'aujourd'hui, des attractions pour petits et grands à la fête de Grimouville
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Les manèges en cours de montage.
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C'est à partir d'aujourd'hui samedi, à 17 h., que petits et grands pourront se distraire à la fête devenue traditionnelle de Grimouville.
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Cette année, le nombre de forains est tel que la fête devrait dépasser par son ampleur toutes celles de ces dernières années. On y trouvera tout ce qu'on attend pour s'amuser, du marchand de gaufres au monstre du Loch-Ness, en passant par les auto-tampon, le circuit des neiges, les tirs, le crève-ballons, les manèges pour enfants, les confiseries et la barbe à papa ! Et encore l'énumération n'est-elle pas complète ...
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Non, le quartier de Grimouville n'est pas mort, il se porte même fort bien et, pour vous en persuader, réservez une visite à la fête qui fonctionnera tous les jours à partir de 17 h. jusqu'au 1er mai. Ce jour là comme dimanche, elle sera ouverte à partir de 14 h.
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Et n'oubliez pas, le 1er mai, à 10 h., la grande course cycliste qui partira de la côte de Grimouville et dont le circuit offrira 40 passages des coureurs aux nombreux spectateurs.
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30 avril 1969 - Ouest-France 

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Demain - Loisirs
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Fête du quartier de Grimouville : fête foraine ; le matin, course cycliste.
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3 mai 1969 - Ouest-France 

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Marie, brillant vainqueur du Prix Cycliste de Grimouville dont la fête a connu le succès
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Marie vient de recevoir la gerbe et le baiser au vainqueur.
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La fête de Grimouville a été marquée par un succès qui ne pourra qu'encourager la nouvelle équipe du Comité des Fêtes.
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La fête foraine était encore plus importante que les années précédentes et drainait toute la jeunesse saint-loise aux manèges et stands.
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Le jeudi matin avait lieu la course cycliste organisée par l'Auto-Moto-Vélo-Club Saint-Lois, le prix " Villemer " qui rassemblait un beau lot d'engagés et donnait lieu à une lutte spectaculaire.
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Marie, de Périers-Sports, prenait finalement l'avantage et terminait en solitaire, applaudi par une foule importante.
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Le vainqueur recevait sa gerbe des mains de Mlles Catherine Gidel, secrétaire du Comité des Fêtes, et Michèle Lecorre, avec le baiser de rigueur !
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M. Jamme, élu président du Comité des Fêtes.
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La veille du 1er mai, une réunion générale groupait un bon nombre d'habitants du quartier de Grimouville, soucieux de voir se poursuivre les festivités annuelles.
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L'élection du comité portait à la présidence M. Marcel Jamme, déjà président de la section cycliste de l'Auto-Moto-Vélo-Club. Ses vice-présidents sont MM. Montois et Leguedois, la secrétaire étant Mlle Gidel.
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Le Comité des fêtes doit se réunir prochainement avec son " maire ", M. Jamme, pour mettre sur pied les festivités prochaines et redonner un élan nouveau à ce quartier.
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26 juin 1969 - Ouest-France 

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Rue Saint-Georges, on rénove ...
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La façade de l'immeuble qui dans quelques jours aura disparu.
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On a commencé la démolition par les arrières.
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Avec l'implantation de l'îlot Dollée-Roquette qui s'étage sur le coteau de Saint-Georges ... certains locataires de la rue Saint-Georges ont été mis dans l'obligation de quitter leurs appartements qui furent la propriété de Mme Jacqueline.
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Le locataire du 20 avait déjà quitté les lieux voici environ un an. Quant à MM. Lepelletier, Fontaine et Doyère, ils sont relogés dans un P.S.R. de la rue Gandhi ; M. Blaise et sa famille ont quitté tout dernièrement les locaux du 22 qu'ils habitaient depuis 26 ans pour un appartement rue John Kennedy.
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L'immeuble étant libéré, l'entreprise Devaux de Saint-Lô procède à sa démolition pour laisser place, d'une part à une rue bordée de parking et d'autre part à une nouvelle construction.
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Cet immeuble se situe du côté droit rue Saint-Georges en direction de l'église et à proximité du débouché de la rue de la Demi-Lune.
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... On observe une nette diminution, déjà amorcée en 1968, des articles relatifs à l'urbanisation et aux baraques ...
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15 décembre 1969 - Ouest-France 

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Samedi 17 h 30 ... et la lumière fut ! Des milliers d'ampoules donnent un air de fête aux rues de la ville
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Le rond-point du Majour Howie.
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23 décembre 1969 - Ouest-France 

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Au bord de sa fusée, le Père Noël a fait son entrée dans notre ville au milieu d'une foule enthousiaste
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(Evocation d'un fait marquant de l'année : les premiers pas de l'homme sur la lune).
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Précédé par les " grosses têtes ", le Père Noël salue les Saint-Lois, juché sur sa fusée.
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mardi 24 mai 2011

1968

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14 février 1968 - Ouest-France
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Deux styles ... deux époques
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Deux styles, deux époques, deux genres de vie ... et point de transition ! (A gauche, le n° 88 de la rue du Pré-de-Haut ; au centre, le centre commercial n'est pas créé ; à droite, les maisons sont disparues).
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27 février 1968 - Ouest-France

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Avant-dernière sortie d'entraînement pour les coureurs de l'A.V.C. Saint-Lois
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A l'approche de la nouvelle saison, les coureurs de l'Auto Vélo-Club Saint-Lois effectuent chaque dimanche une sortie d'entraînement pour se mettre en jambes. Dimanche dernier, c'était l'avant-dernière avant les compétitions ; aussi, les jeunes coureurs ont parcouru une centaine de kilomètres et cela malgré la basse température. Les voici avant le départ devant le magasin de leur président de section. (Au niveau de la cuisine centrale (en 2010), le magasin de M. Jamme et en arrière-plan, le café-restaurant, forge de M. et Mme Lebas puis Montel, à l'angle des rues du 80è et de la rue de Grimouville).
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2 mars 1968 - Ouest-France 

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De la fenêtre d'en haut - La dernière forge n'est plus ...
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Depuis près d'une quinzaine d'années une seule forge subsistait dans la ville après la fermeture de celle ou M. Tocquet martelait le fer au rond-point de la Bascule.
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A l'entrée du quartier de Grimouville, le maître ouvrier Charles Le Bas, longtemps sur l'enclume, a façonné avec art le métal en feu, le domptant d'un savant coup de marteau.
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Son successeur, M. Legrand, devant les exigences de la technique a dû s'avouer vaincu et cesser de frapper l'enclume !
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20 mars 1968 - Ouest-France 

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Au fil des jours - Automobiliste contre cyclomoteur
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Hier, vers 6 h. 40, Mme Reine Douesnard, 50 ans, domiciliée Cité Grimouville à Saint-Lô, circulait à cyclomoteur route de Torigni. Traversant la chaussée elle a été renversée par une automobile pilotée par M. Pelée de Saint-Maurice, 20 ans, demeurant route de Saint-Jean, lequel, venant de Saint-Lô se dirigeait vers Torigni.
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Mme Douesnard, bien que légèrement blessée à la tête, a été transportée par ambulance à l'hôpital mémorial.
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Constat par les services du commissariat.
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21 mars 1968 - Ouest-France 

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A la section cycliste de l'Auto-Vélo-Club ...
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(Article sur l'historique de l'Auto-Moto-Club Saint-Lois créé vers 1887) qui allait avoir quelques années plus tard un enfant mal formé ... Le petit n'avait que deux roues et pas de moteur... En 1922, à l'occasion du premier Meeting Automobile de Pâques, la moto disparaissait et la famille et l'A.M.C.S. devenait l'Auto-Vélo-Club Saint-Lois ... Les deux sections sont autonomes depuis 1964, elles n'en sont pas moins unies sous le même titre et les mêmes couleurs ... (son activité et ses objectifs).
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Président " dans le coup " Marcel Jamme est toujours recordman du monde !
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Marcel Jamme, président de la section cycliste, est atteint depuis longtemps par le virus de la bicyclette. Depuis qu'il ne court plus, il fait courir les autres.
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Marcel Jamme, tout le monde le connaît et l'estime. Personne n'a oublié la carrière de ce " pistard " qui fit les beaux soirs des vélodromes de 1936 à 1957. Mais comme ce n'est pas lui qui vous le rappellera, savez-vous que cet ex-champion, qui gagna trois ans de suite le " brassard-poursuite " de Saint-Denis (seuls Michard et Prat en ont fait autant), est toujours détenteur de quelques records de France et du monde ? Il s'était attaqué à la longue distance (" pour rigoler " !) et conserve aujourd'hui encore, onze ans après avoir raccroché, les records mondiaux sur 400 km, 300 miles et intermédiaires, ainsi que le record national des 13 heures.
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Quelques-uns s'y sont attaqués depuis mais sans faire mieux ...
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Marcel Jamme a connu tous les plus grands champions. Il en a entraîné quelques-uns derrière derny dans les plus importantes épreuves : le Critérium des As, qu'il gagna avec Van Steenbergen, le Bol d'Or, avec Magni, Bordeaux-Paris. Mais, par une cruelle coïncidence, Camille Danguillaume, Moujica et Ockers, qu'il " tira " respectivement, disparurent dans des circonstances dramatiques, sans oublier le grand Fausto Coppy que M. Jamme entraîna souvent ... De ce passé récent, il garde un souvenir parfois ému, souvent joyeux, toujours fidèle ...
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Un document : Marcel Jamme entraîne, avec son Derny, le grand Fausto Coppy dans le Critérium des As.
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22 mars 1968 - Ouest-France 

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Créé voilà 80 ans ... l'Auto-Vélo-Club a son cheval (vapeur) de bataille : la course d'Hébécrevon dont la prochaine édition se disputera le 28 avril
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" Hébécrevon - prétendait un petit plaisantin - ce n'est pas encourageant pour les pneumatiques ! ...".
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Quelques-uns des membres de l'A.V.C. fixés (au vol) par Wit voilà quelques saisons. On reconnaît, de gauche à droite : M. Junguené, le président Desalles (au volant), MM. Saint, Jamme (avec sa lorgnette), Fourré et Papillon ...
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27 mars 1968 - Ouest-France 

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80 participants au concours de palets du Club Saint-Lois
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Une partie des participants dans les artères de la Cité Gendrin.
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Les loisirs
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Activités du Conseil des jeunes du district.
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Dans le local des jeunes du district, rue Luc Duchemin :
  • Club de danse : mardi, de 21 h. à 22 h.30 ; jeudi, de 16 h. à 18 h.,
  • Section poétique : samedi à partir de 15 h.
(La baraque, n° 18 de la rue Luc Duchemin, des familles Rouelle puis Trelluyer, a été affectée au Conseil des Jeunes du District qui partira route de Villedieu (Ouest-France du 29 juillet 1968)).
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11 avril 1968 - Ouest-France 

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L'aménagement du boulevard du Midi est prévu début mai
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Dans le cadre des aménagements définitifs des travaux vont être effectués d'ici quelques jours sur le boulevard du Midi. Ceux-ci permettront à ce boulevard de prendre son tracé définitif. La municipalité a fait procéder à l'enlèvement de deux baraques. Ensuite les Ponts et Chaussées mettront le projet à exécution. Voici l'état actuel de l'entrée du boulevard du Midi, côté cité Grimouville. (Ces deux baraques étaient la n° 49 de la famille Guillerme à l'angle des rues Jean-François Millet et de Grimouville et en face, la n° 50 des familles Lechevallier, Jean et Jouan dont nous avons vu le démontage dans le Ouest-France du 27 septembre 1967).
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12 avril 1968 - Ouest-France 

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1er mai, fête de la Cité Grimouville
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Malgré le démontage de quelques habitations de la Cité Grimouville, la fête annuelle aura lieu comme les années précédentes le comité élu depuis plusieurs années ayant assuré de continuer au moins pour 68.
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Les installations foraines fonctionneront dès le samedi soir 28 avril, le dimanche 29 jusqu'au mercredi 1er mai et commencera à 10 heures par le prix Villemer, épreuve réservée au deuxième, troisième, quatrième catégories sur le circuit habituel qui comporte trois passages à Grimouville. L'après-midi, la fête foraine battra son plein comme les années précédentes et ainsi, la tradition d'une des plus belles fêtes d'après-guerre de notre ville sera conservée.
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16 avril 1968 - Ouest-France 

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Les fêtes dans nos quartiers
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Nous voici revenus dans la période où chaque dimanche et jour férié vont être mis à profit par les organisateurs de fêtes de quartier.
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C'est ainsi que du 27 avril au 1er mai (minuit), la Cité Grimouville connaîtra l'ambiance des fêtes foraines avec ses stands, ses manèges, ses loteries, etc ...
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De plus, les organisateurs ont fait appel aux responsables de l'Auto-Vélo-Club Saint-Lois pour faire courir le traditionnel prix Villemer, et cela le matin du 1er mai.
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25 avril 1968 - Ouest-France 
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Samedi soir, ouverture de la fête du quartier Grimouville
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En prévision de la fête du quartier Grimouville, qui doit avoir lieu du 27 avril au 1er mai inclus, les forains habitués dans notre région sont arrivés et ont commencé à monter les différents manèges. Ces opérations sont en cours et pour samedi soir tout sera en place. Ainsi pour le 1er mai, la fête battra son plein, après la course cycliste qui sera disputée au cours de la matinée.
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27 avril 1968 - Ouest-France
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HEBECREVON sera aujourd'hui et demain le rendez-vous des amateurs de sport automobile
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M. Faudemer, intarissable speaker ... (et ancien " maire " de la Cité Grimouville dans les années 1952 et 1953).
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30 avril 1968 - Ouest-France 

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Demain - manifestations
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Quartier de Grimouville, le matin : grand prix Villemer ; l'après-midi, fête foraine.
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Demain - Fête de Grimouville et Grand Prix cycliste
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La fête de Grimouville se poursuivra jusqu'à mercredi 1er mai au soir, avec ses attractions foraines pour petits et grands.
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Mercredi matin, les sportifs pourront assister au Prix Villemer, course cycliste organisée par l'Auto-Vélo-Club Saint-Lois et ouverte aux coureurs des 2è, 3è et 4è catégories.
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Déjà, une cinquantaine d'engagements sont parvenus aux organisateurs et cette épreuve s'annonce comme une réussite sur le plan sportif.
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Le départ sera donné à 10 h., en bas de la rue du 80è R.I. Les coureurs emprunteront ensuite l'itinéraire suivant : Grimouville, route de Torigni, Condé-sur-Vire, le Ronceur, Pont de Gourfaleur et retour à Saint-Lô. Circuit à parcourir trois fois.
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L'arrivée sera jugée vers 11 h.45 et si le temps veut bien être de la partie les Saint-Lois seront nombreux dans le quartier de Grimouville mercredi matin.
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3 mai 1968 - Ouest-France 

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La fête du quartier de Grimouville
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38 coureurs prennent le départ du Grand Prix cycliste. Cette compétition qui avait lieu le matin, ouvrait les festivités qui se sont déroulées dans ce quartier jusqu'à une heure avancée dans la nuit.
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4 mai 1968 - Ouest-France 

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Le Grand Prix Villemer
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Lefèvre, de l'Etoile Sportive de Torigni-sur-Vire, arrivé 1er au Grand Prix Villemer, vient de se voir remettre la gerbe du vainqueur en présence de nombreux supporters.
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28 juin 1968 - Ouest-France 

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L'aménagement des carrefours
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Le carrefour Grimouville qui, terminé, sera élargi de 6 à 7 mètres.
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... C'est celui qui se situe dans le quartier Grimouville et formé par la rue de Grimouville, le boulevard du Midi et les rues de la Ferronnière et Fontaine-Venise.
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Il nous faut rappeler que ces travaux n'ont été possibles qu'après l'enlèvement de deux baraques qui supprimaient la visibilité ...(Nous avions vu le démontage d'une des baraques (n°50 de la rue Jean-François Millet) dans le Ouest-France du 27 septembre 1967 et le site dégagé (en vue inverse) dans l'édition du 11 avril 1968).
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10 juillet 1968 - Ouest-France 

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... au Conseil municipal
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Les artisans du " quartier à rénover " étaient évoqués à cette réunion. Il n'est pas question de leur faire quitter ces lieux où ils ont été placés mais d'éviter que d'autres s'y installent ou que certains s'étendent ... (Entre le boulevard de la Dollèe et la rue du Pré-de-Bas, les ateliers Lejamtel, sur la gauche, installés ici après leur déménagement du 3, rue de la Barque pour permettre l'ouverture de la rue Maréchal-Leclerc (voir Ouest-France du 28 mars 1955)).
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12 juillet 1968 - Ouest-France 

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Dominique (5 ans) tombée dans un égout est sauvée par Serge (15 ans)
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SAINT-LÔ. - La présence d'esprit d'un jeune homme a sans doute évité à une fillette une fin tragique dans un égout.
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La pluie diluvienne qui s'est abattue mercredi après-midi sur Saint-Lô avait engorgé un égout de la rue des 80è et 136è R.I.
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Sous la pression de l'eau, la lourde plaque sur le trottoir se souleva, ne se maintenant qu'en équilibre, si bien qu'une fillette Dominique Jamme, 5 ans, qui passait sur le trottoir avec sa soeur fit basculer la plaque en marchant dessus et glissa dans le trou.
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L'enfant qui avait de l'eau jusqu'au cou se serait sans doute noyée si un jeune homme, Serge Lavalley, 15 ans, qui passait à cet instant ne s'était précipité pour la secourir.
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Grâce à son sang froid, l'accident n'est qu'un incident mais, c'est aussi une mise en garde : ce serait en effet la troisième fois que cet égout provoquerait un accident. Voilà un mois, une femme se blessait à une jambe ; et trois mois plus tôt, une autre habitante du quartier avait été victime de la même mésaventure.
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Autant d'avertissements qui justifient sans doute de se pencher avec " précaution " sur cet égout dangereux !
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26 juillet 1968 - Ouest-France 

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Le parrainage des rues de Saint-Lô : rue Michel Brodon, membre d'une " dynastie artistique " caennaise, il a travaillé dans notre ville
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Une vue de la partie centrale avec son pont traversant la rue du 80è Territorial (et, sur la droite la baraque n°6 des familles Françoise, Fenillat et Fois (voir aussi le Ouest-France du 11 janvier 1958 lors de l'ouverture du pont)).
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Il est impossible de parler longuement de Michel Brodon, car sa vie est restée très mystérieuse et ses liens avec Saint-Lô sont assez ténus. Cependant, la rue qui lui a été donnée l'a été justement, car on peut considérer qu'on honore à travers lui tous ceux qui ont travaillé pendant des siècles à faire de l'église Notre-Dame ce pur joyau qu'elle était avant sa destruction ... et aussi tous ses parents, qui ont contribué à faire du XVIIè siècle un grand siècle artistique.
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... Toustain de Billy nous dit que ce " célèbre architecte de Caen " vint à Saint-Lô en 1687 pour diriger les travaux entrepris à la tour nord de la cathédrale ...
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Michel Brodon mourut au mois de février 1709, après une vie plus caennaise que saint-loise ...
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31 juillet 1968 - Ouest-France 

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Les jeunes au travail dans leur nouveau local
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Route de Villedieu, l'ancien local du Secours catholique est maintenant l'objet de tous les soins des jeunes de Saint-Lô ...
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Avec balais, pioches, marteaux, les jeunes de Saint-Lô ont pénétré dans leur nouveau local. (On reconnait Max Gidel à gauche, Christian Sadki, à droite, président du Comité des Jeunes du district, préposé au balayage et la baraque ... : commerce de vêtements Quévy, dispensaire d'hygiène sociale, secours catholique, comité des jeunes du district, puis ultérieurement, union des cyclotouristes. La baraque laissera place au petit parking situé à l'angle de la rue Croix-Canuet et de la route de Villedieu).
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7 août 1968 - Ouest-France 

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Au fil des jours - Feu de cheminée
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Vers midi, les pompiers de la ville de Saint-Lô ont dû intervenir pour lutter contre un feu de cheminée qui s'était déclaré chez Mme Julia Turgis, 75, cité Verte à Saint-Lô.
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Le feu, ayant pour origine un tuyau de poêle, fut vite maîtrisé.
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Aucun dégât à signaler.
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4 octobre 1968 - Ouest-France

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Adjugé ... vendu !
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C'est un jeu d'enfant pour le pilote de cet engin de réduire à néant cette maison qui abritait la " salle des ventes " et son commissaire-priseur .
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Demain, ou plus exactement l'été prochain, à son emplacement, route de Bayeux, s'élèvera un immeuble de trois étages ...
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13 novembre 1968 - Ouest-France 

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Dimanche 17 novembre : journée nationale du secours catholique
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... S'il vous est impossible de préparer votre colis pour le 17 novembre, vous pourrez le remettre au vestiaire de Secours Catholique : avenue de Verdun, près de la route d'Isigni ...
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Le nouveau baraquement abritant le Secours Catholique (qui vient de la route de Villedieu ; voir ci-avant le Ouest-France du 31 juillet 1968).
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15 novembre 1968 - Ouest-France 

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Pénétrant dans une maison inhabitée, trois enfants provoquent un incendie
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Jeudi, vers 11 h. les pompiers de Saint-Lô étaient alertés pour un début d'incendie dans la " Maison de maître " du quartier de Grimouville, appartenant à la Coopérative H.L.M. de Saint-Lô et actuellement inhabitée.
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Cet immeuble, clôturé, avait ses portes verrouillées et ses contrevents fermés.
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Le feu avait pris naissance dans une pièce du premier étage, à l'emplacement d'un placard et s'était rapidement propagé jusqu'à l'escalier central.
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L'intervention des pompiers a permis de circonscrire rapidement le sinistre, mais les dommages sont importants.
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L'enquête de police allait rapidement aboutir : trois garçonnets âgés de 12 et 13 ans avaient pénétré dans l'immeuble par une fenêtre du rez-de-chaussée dont le contrevent avait été brisé il y a quelques jours.
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Sans se rendre compte des conséquences, ils avaient allumé un feu dans le placard du premier étage.
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Devant les proportions prises par l'incendie, les enfants s'étaient affolés et avaient donné l'alerte en s'enfuyant.
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16 décembre 1968 - Ouest-France 

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Joyeux début des festivités de Noël : les nouvelles illuminations, le Père Noël est arrivé !
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... Souvenons-nous : le 12 juillet dernier il n'avait fallu que quelques minutes pour qu'un incendie réduise à néant 15 années de labeur du Comité des Fêtes, sujets lumineux, motifs de décoration, personnages de la crèche, tout avait brûlé (dans une ancienne baraque de la rue du Bois Marcel).
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Pour couronner ces illuminations, un spectacle pyro-musical aura lieu à la veillée de Noël et ce spectacle ... marquera dans notre ville le point culminant des festivités ...
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Le rond-point du 6 juin.
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La fusée devant transporter le père Noël à travers la ville.
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21 décembre 1968 - Ouest-France 

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Au fil des jours - Au feu !
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" Le feu dans une baraque de la Cité Verte ! ", tel était l'appel lancé en fin de matinée au centre de secours de Saint-Lô. Immédiatement deux véhicules prenaient la direction de cette vétuste cité où les baraques croulent sous les ans.
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Fort heureusement rien de grave. Au n° 70, chez Mme Moynet, le feu consumait la suie dans le tuyau du fourneau. Dégâts insignifiants.
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26 décembre 1968 - Ouest-France 

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Les artifices ont fait long feu ... Le spectacle pyro-musical gâché par la pluie
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Une pièce du feu d'artifice.
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lundi 23 mai 2011

1967

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4 janvier 1967 - Ouest-France
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Avec la démolition de la distillerie Guillon, c'est encore un peu du vieux Saint-Lô qui disparaît
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L'ancienne distillerie Guillon, encore appelée " La Manutention " tombe sous la pioche des démolisseurs ...
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Les Saint-Lois " de bien avant la guerre " se souviennent de la " Manutention Militaire " dont les importants bâtiments, à cheval sur la Dollée, semblaient monter la garde à l'entrée de la Petite-Suisse.
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Bientôt, lorsque ce fut la grande époque des distilleries, la " Manutention " - qui conservait son nom - fut achetée par les Frères Guillon, lesquels, sans pour autant supprimer l'aube du moulin, entreprirent d'y transformer les pommes en cidre et ledit cidre en " alcool extra neutre libre " à la satisfaction de tout un personnel qui se chiffrait, en 1929, à plus de cinquante emplois masculins.
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... (extinction de l'activité et fermeture des bâtiments). La Société de Menuiserie " La Fraternelle " les racheta. Elle transforma les anciens " silos " à pommes en entrepôt de bois, et, aujourd'hui, ce sont les bâtiments qui tombent sous la pioche des démolisseurs.
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Demain, la Distillerie Guillon que d'aucuns appellent toujours " La Manutention " aura disparu. A sa place s'élèveront 16 logements pour le personnel de " La Fraternelle " et personne ne saurait s'en plaindre.
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10 janvier 1967 - Ouest-France

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La région saint-loise sous la neige ...
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... St-Lô guère mieux nanti que sa campagne ! ... (vue toujours étonnante du quartier de la Dollée en cours de construction).
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13 janvier 1967 - Ouest-France

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Un de moins ...
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Encore des baraquements qui s'en vont ... On vient de démonter celui-ci à l'angle de la route de Torigni et de la rue de la Marne. Ce n'était pas du meilleur et nous n'exprimerons aucun regret ... Puissent beaucoup de " P.S.R. " être réalisés en 1967 pour permettre la disparition de ces cités de baraques dont nos visiteurs s'expliquent mal le maintien ... plus de 20 ans après ! (Le 30 août 1966 Ouest-France présentait la même vue dans un angle plus large à l'occasion de travaux route de Torigni).
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24 janvier 1967 - Ouest-France

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Au fil des jours - Un baraquement de la cité Falourdel allait brûler ... Les pompiers interviennent à temps
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Les pompiers St-Lois ainsi que la police locale ont eu, dimanche après-midi, une chaude alerte. Ils furent en effet appelés par des habitants de la cité Falourdel qui venaient de remarquer qu'une très épaisse fumée se dégageait du baraquement de leur voisin M. Rochard.
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Visiblement un incendie grave menaçait et comme il s'agit de toute une cité de baraques en bois, il aurait pu avoir de très graves conséquences.
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Les propriétaires étaient partis se promener ; aussi, une porte fut enfoncée et les pompiers, sous le commandement du commandant Jeffray purent circonscrire ce début de sinistre qui n'était alors qu'un sérieux feu de cheminée, mais qui, quelques minutes plus tard, eut été bien autre chose.
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1er février 1967 - Ouest-France
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La construction des P.S.R. " Belle-Croix " est entreprise
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L'entreprise Nicolaï commence la construction des 30 appartements P.S.R. de la " Belle-Croix ".
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... très exactement dans l'angle compris entre la rue Porte-au-Four et l'avenue des Palliers ...
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22 février 1967 - Ouest-France
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Au fil des jours - Feu de cheminée
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Hier, vers 17 h. 30, un feu de cheminée s'est déclaré dans une baraque de la cité du Houx.
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Grâce à la prompte intervention des pompiers, on ne déplore pratiquement aucun dégât.
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2 mars 1967 - Ouest-France

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Premier des trois établissements scolaires récemment baptisés, le C.E.S. Louis Pasteur va prochainement sortir de terre
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L'entreprise Burnouf a monté trois grues sur le chantier du second C.E.S.

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Le bulldozer termine les fouilles de la future chaufferie.

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... le déménagement des classes des " Papillons Blancs " fut promptement effectué durant les vacances de Noël. Bon nombre de baraquements furent ensuite démontés : ceux dont la disparition était indispensable pour la construction des trois bâtiments envisagés, c'est-à-dire : 1° l'externat ; 2° le bâtiment des services généraux, et le 3° le bâtiment d'administration.
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... il n'est pas question, actuellement, d'entreprendre la réalisation des vastes installations sportives qui effaceront de la carte saint-loise et la Cité Noire et une partie de la Cité Verte ...
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8 avril 1967 - Ouest-France
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L'aménagement du quartier Dollée-Roquette ; livraison prochaine de 28 logements
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Un bâtiment impressionnant qui abritera une fois fini 161 logements.
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19 avril 1967 - Ouest-France

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La construction de l'ilot à rénover Dollée-Roquette
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Cette photo plongeante démontre l'importance de la construction réalisée dans l'ilot.
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Le vieux Saint-Lô qui disparaît
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L'ancienne " Manutention ", devenue distillerie, a été démolie pour permettre la construction de logements pour le personnel de l'entreprise " La Fraternelle ". Avant d'entreprendre ces travaux il faut encore démolir la cheminée de la distillerie, un des rares souvenirs (avec celle de l'usine à papier) du temps où Saint-Lô comptait quelques usines ...
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22 avril 1967 - Ouest-France

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Le vieux Saint-Lô qui ne veut pas disparaître ... malgré deux tentatives pour l'abattre, la cheminée de la distillerie est toujours debout
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La mine n'a pas produit l'effet attendu. Seul le sommet de la cheminée tombe, brisant un câble d'acier ...
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26 avril 1967 - Ouest-France

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Le Conseil municipal ...
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La ville a vendu les baraquements de l'ancien O.N.C.O.R. (Office National de Cantonnement des Ouvriers de la Reconstruction) de Sainteny (remontés Cité du Houx) à M. Gorreguès, entrepreneur. Ils seront démolis au fur et à mesure des possibilités de relogement.
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Les baraques de la cité du Houx.
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Les baraques de l'ancien O.N.C.O.R. de Sainteny ont été montés dans la Cité du Houx. M. Gorreguès, entrepreneur, a acheté le terrain de telle sorte que les constructions provisoires de la ville se trouvent sur le sol d'autrui.
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M. Gorreguès a accepté d'acheter ces baraquements à raison de 500 F par baraque étant donné qu'il prendra en charge leur démolition.
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Le Conseil est d'accord pour cette vente. Il est également entendu que lesdites baraques seront démolies au fur et à mesure des possibilités de relogement de leurs occupants.
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Fête du quartier de Grimouville
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Samedi : ouverture de la fête foraine.
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Dimanche : critérium de Grimouville, épreuve cycliste de 75 km ouverte aux 2è, 3è et 4è catégories.
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Lundi 1er mai : grand bal de clôture.
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Pendant les 3 jours : fête foraine.
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29 avril 1967 - Ouest-France

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Dimanche - Manifestations
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Fête de Grimouville - Critérium cycliste à 10 h. (75 km) ; arrivée vers 12 h. Fête foraine et bal après-midi et soir.
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La fête de Grimouville ouvre ses portes aujourd'hui
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Les enfants du quartier ont profité de leur jeudi, pour aider les forains a monter les manèges. La place disponible s'étant avérée trop limitée l'an passé, ce manège s'est installé dans la pointe formée par les rue Jules Guilbert, Bellevue et du 80è territorial
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La traditionnelle fête du quartier de Grimouville durera trois jours.
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La fête foraine battra son plein : de nombreux manèges se sont installés.
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Demain dimanche, après la course cycliste " Critérium de Grimouville ", dont le départ sera donné à 10 h., sauterie suivie d'un bal le soir.
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Le lundi 1er mai, la fête se poursuivra avec notamment un bal en soirée.
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2 mai 1967 - Ouest-France

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Pleins feux sur la fête de la " Cité libre " de Grimouville
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Les coureurs avant le départ, (rue du 80è sous le pont de la rue Michel Brodon).
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Un soleil éclatant présidait aux festivités de la " cité libre " de Grimouville ! Un soleil magnifique ! Peut-être trop de soleil même, car il invitait à la fuite vers les frondaisons des fraîches forêts des environs et vers les plages !
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A Grimouville, la fête foraine, la course cycliste et la soirée dansante ont connu le succès que méritent ces traditionnelles réjouissances organisées par la " cité libre " que préside et anime M. Trelluyer.
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A la veille du dernier jour d'avril, les flons-flons de la fête foraine donnaient le départ à un week-end de joyeuse ambiance ! Le dimanche matin devait être réservé aux jeunes espoirs du cyclisme qui s'envolaient rue du 80è aux ordres de M. Désiré. La vainqueur était fêté par la jeune Lydia Néna !
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Les manèges reprenaient leurs droits avant que le mois de mai ne soit salué par les danseurs et danseuses venus au rendez-vous de la nuit dansante !
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30 mai 1967 - Ouest-France

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1100 enfants sur le stade pour la Fête de la Jeunesse
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1100 enfants se présentent sur le stade.
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31 mai 1967 - Ouest-France

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Onze pavillons ont été remis lundi à leurs attributaires par la société coopérative d' H.L.M. Cela doit permettre la démolition de plusieurs baraques dans la cité Grimouville et la réalisation de la Maison des Jeunes
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Les personnalités et les attributaires devant les pavillons
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... La municipalité espère d'ailleurs promouvoir d'autres lotissements lorsque les conditions financières seront requises notamment à l'emplacement des cités Gendrin et St-Georges, pour que disparaissent des quartiers un peu " lépreux " et que puissent s'épanouir les familles ...
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La mort des baraques
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Plusieurs propriétaires de la cité " Grimouville-Ferronnière " résidaient jusqu'alors dans les baraques américaines de Grimouville. Elles vont être démolies et, selon ce qui nous a été rapporté, quelques deux douzaines devraient disparaître dans un très proche avenir.
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Cela est d'ailleurs souhaitable : pour la construction de nouvelles maisons et notamment de la Maison des Jeunes, tant attendue ...
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16 juin 1967 - Ouest-France

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La construction d'un immeuble de 30 appartements P.S.R. est en cours rue Porte-au-Four
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... à l'angle des Palliers et de la rue Porte-au-Four, où il se substitue aux immeubles sinistrés en 1944 que l'on pouvait encore apercevoir l'année dernière ...
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19 juin 1967 - Ouest-France

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Excursion organisée par la Cité libre de Grimouville
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La cité libre de Grimouville organise les 1er, 2 et 3 juillet, un voyage dont voici l'itinéraire :
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Saint-Lô, Abbeville, Le Touquet, Boulogne, Calais, Dunkerque, Ostende, Bruges, Breskens, Flessingues, Westeapelle et l'île de Walcheren.
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Retour par Lille, Vimy, Notre-Dame-de-Lorette, Arras, Amiens, Rouen.
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Quelques places étant encore disponibles, les jeunes de 14 à 21 ans intéressés par ce voyage sont priés de s'adresser au plus vite à Mme Jacquot, 19, cité Grimouville, tél. 2-86.
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21 juin 1967 - Ouest-France

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La " Montée du Bois André " est en plein aménagement
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Une vue générale de la cité Roquette-Dollée avec, au centre, la " Montée du Bois André "
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22 juin 1967 - Ouest-France

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Le préfet a remis les treize dernières clefs aux bénéficiaires des pavillons de la Résidence Grimouville
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La visite de la Cité
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1er, 2 et 3 juillet 1967
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Excursion en Hollande ; (le dernier voyage organisé par la cité)
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Etape à Dunkerque ; une partie des organisateurs : M. Brioult (de dos avec casquette), le chauffeur du car, M. Trelluyer, Mme Jacquot, Me Jacquot, Mme Brioult, Mme Dudouit (Collection Serge Desvages)
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Etape à Dunkerque ; une chambrée dont les frères Gidel, Max à gauche et Bruno, les frères Leforestier et Claude Piton (à droite) (Collection Serge Desvages)
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On distingue en arrière plan : Me Jacquot, M. Trelluyer, Claude Piton ; et vers l'avant Brigitte Gidel, Marie-Christine Jamme, Véronique Trelluyer, Dominique Jamme, Max Gidel, Mme Brioult, Mme Jacquot ... S.O.S. pour poursuivre l'identification : momesdegrimouville@orange.fr (Collection Mme Trelluyer)
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12 juillet 1967 - Ouest-France

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80 joueurs dimanche dernier au concours du Palet Saint-Lois
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Le doyen du Palet Saint-Lois, 75 ans, n'est pas parmi les moins fervents
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Ils n'étaient pas moins de 80, à s'être donné rendez-vous dimanche près du café Girault, rue St-Georges, pour un concours ...
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28 juillet 1967 - Ouest-France

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Dimanche, sur l'hippodrome des Ronchettes, dernière journée des courses de Saint-Lô
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Les barrières de l'hippodrome des Ronchettes ouvriront dimanche pour la dernière réunion de la saison
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29 juillet 1967 - Ouest-France

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Un an a suffi pour réaliser le gros oeuvre des Caisses de Réassurances agricoles
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Le gros oeuvre est pratiquement terminé ...
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25 septembre 1967 - Ouest-France

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Le parrainage des rues de Saint-Lô : rue Lerat de Magnitot. Il mérita bien peu la rue que les Saint-Lois lui ont attribuée
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Une rue paisible dans le quartier de Grimouville. (Sur la gauche, la baraque n° 29 rue Lerat de Magnitot, attribuée à Mme Gaillard en 1946 puis à la famille Gidel en 1957 ; plus loin, la baraque n° 28 de la famille Douesnard attribuée en 1946 ; 3è à gauche, dans la vigne-vierge, la baraque-magasin n° 27, " Aux Elégantes " de la famille Aubril attribuée en 1948. A droite et moins visibles, la baraque n° 31 de M. Lecuirot attribuée en 1946 puis à Mme Furet en 1959 ; la baraque n° 32 de la famille Alexandre attribuée en 1948, de M. Daigremont en 1957, puis de Mme Legrand en 1962 ... Voir aussi la rubrique " Les familles ayant vécu cité Grimouville "). 
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Que serait la ville de Saint-Lô sans la préfecture et les administrations qui l'entourent ? ... Pourtant, lors de la division primitive du département, la ville de Coutances avait été déclarée et reconnue comme chef-lieu de la Manche. Ce n'est que quelques années plus tard, en l'an IV de la République, que le pouvoir central revenant sur sa décision première, transféra la préfecture à Saint-Lô. Quels qu'aient été les motifs de ce transfert, il sauvait notre ville du lent déclin qu'elle subissait depuis plusieurs décades...
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Le 2 mars 1800, le citoyen Lerat de Magnitot était nommé préfet de la Manche, fonction nouvellement créée. Quelques jours plus tard, il s'installait à St-Lô, dans un logement proche de la tour des Beaux-Regards ...
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A peine arrivé, et malgré la difficulté des communications, il parcourt son département en tous sens. Bientôt, on murmure qu'il n'aime pas sa ville préfectorale, et ne cherche qu'à s'en éloigner. Il ne devait pas tarder à confirmer ces rumeurs, en montrant ouvertement ses sympathies pour Coutances : le 29 mai 1800, il y faisait une magnifique entrée officielle avec feu d'artifice, soleils, feux de remparts et fusées volantes. Le désir bien compréhensible des Coutançais d'obtenir à nouveau la préfecture n'était certes pas étranger à cette munificence.
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La colonne commémorative
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Peu de temps après, Lerat de Magnitot allait avoir une belle occasion de montrer le fond de sa pensée. Pour que le sacrifice des soldats morts pour la Patrie ne soit jamais oublié, Bonaparte avait décidé que " dans chaque chef-lieu de département " leur serait élevée une colonne commémorative. En apprenant cette décision, Lerat de Magnitot l'interpréta en décidant que le monument serait élevé à Coutances, considérant, disait-il " que Coutances, longtemps chef-lieu du département, en est la ville la plus centrale ".
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Dans le même temps, il remettait en cause la fonction préfectorale de Saint-Lô, la fixation du chef-lieu ne pouvant être regardée comme définitive, puisque Coutances en avait été dépossédée " sans aucune considération d'utilité générale ". " Jamais la ville de Saint-Lô, disait-il dans une lettre au Ministre, ni par sa position, ni par sa population, ni par son commerce, n'aurait pu ni dû devenir le chef-lieu de ce département ".
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Les édiles saint-lois ayant plaidé en faveur de la ville pour qu'on y élève la colonne, s'attirèrent une réponse sèche et désagréable ; ils en appelèrent au Ministre qui leur donna gain de cause en ne confirmant pas la décision de Lerat de Magnitot. Celui-ci dut, par un nouvel arrêté, fixer à Saint-Lô l'érection du monument. D'ailleurs l'affaire n'eut pas de suite, Bonaparte ayant bientôt renoncé à ses grandioses projets architecturaux.
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Les Saint-Lois oubliés par leur préfet
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Mais la mauvaise humeur du préfet contre les Saint-Lois continuait. Distribuant les médailles à pleines mains, il oublie toujours les Saint-Lois dans ses attributions ; désignant des citoyens pour aller à unê fête parisienne, il ne fait figurer dans la délégation aucun personnage du chef-lieu. Les pétitions commencent à pleuvoir au ministère de l'Intérieur, qui réclament " un homme plus conciliant que Magnitot ". On accuse le préfet d'être " fier, vain, présomptueux, persuadé que tout lui est dû et qu'on ne peut lui rendre de trop grands hommages ". Finalement, le 8 février 1801, le Ministre relève Magnitot de ses fonctions en le nommant préfet colonial à l'île de Tabago. Au cours d'une carrière encore longue, il passera plusieurs années aux colonies puis au Sénat.
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Saint-Lô restait préfecture de la Manche, mais ce n'était certes pas grace à Lerat de Magnitot. ... Alors, si un jour l'occasion se présente de débaptiser la rue Lerat de Magnitot et de lui donner un nouveau parrain, qu'ils n'hésitent pas (nos édiles). Même l'intéressé serait surpris d'avoir une rue à Saint-Lô!
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(En 1953, la ville de Saint-Lô avait décidé de dénommer de nouvelles rues crées avec la reconstruction (Ouest-France du 3 août 1953), ce qui souleva un certain nombre de réactions notamment à l'égard de l'hommage rendu au Préfet Lerat de Magnitot (Ouest-France du 18 août puis du 5 septembre 1953)).
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27 septembre 1967 - Ouest-France

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Le démontage des baraques de la Cité Grimouville est commencé
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Cette première baraque qui portait le numéro 50 est en voie de démontage, en vue d'une éventuelle rectification du tracé du Boulevard du Midi, et l'élargissement de ce carrefour devenu dangereux pour les usagers. Désormais, après le relogement des locataires de la Cité Grimouville, d'autres baraques suivront le même sort que la première, aux fins de libérer l'emplacement de la cité pour de nouvelles constructions dont ... la Maison des Jeunes.
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(Cette baraque rue Jean-François Millet fut attribuée à M. Lechevallier Marcel en 1946 ; à M. Jean Lucien en 1951 (il partira pour le n° 69 de la rue André Descoqs dans la même cité) puis à Mme Jouan en 1963).
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9 octobre 1967 - Ouest-France

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Le palmarès du concours-foire de Saint-Lô
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Vue générale du Champ de Mars
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16 décembre 1967 - Ouest-France

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Demain à 14 h 30, place de l'Hôtel de Ville, le Père Noël descendra du ciel
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Une vue de la rue du Neufbourg
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19 décembre 1967 - Ouest-France

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Le Père Noël a fixé un nouveau rendez-vous : le 24 décembre face aux remparts pour le spectacle pyro-musical
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Le voici descendant prudemment le long escalier de la tour puis dans son sabot !
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22 décembre 1967 - Ouest-France

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En 1968, la " Cité du Houx " connaîtra-t-elle son aménagement définitif ?
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On procède à la démolition de la septième baraque qui laissera place pour la construction d'un bloc de 16 logements
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... 1968 devrait voir apparaître un nouveau bloc de seize logements et deux pavillons ... Pour ce faire, il est nécessaire que les locataires de baraques, réputées vétustes, soient relogés de façon à procéder à la démolition de celles-ci, afin de rendre libres les terrains destinés aux nouvelles constructions envisagées.
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Il faut souligner toutefois que certains locataires sont quelquefois réticents quand on leur demande de quitter les lieux. Cependant, le provisoire ne doit pas durer et il est souhaitable pour tout le monde que des mesures soient prises pour offrir des logements décents à tous ceux qui sont dans l'obligation de se loger à proximité de leur lieu de travail, c'est-à-dire à Saint-Lô.
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