lundi 2 mai 2011

1966


14 janvier 1966 - Ouest-France
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Un important immeuble administratif en chantier ; il abritera l'Office départemental des Anciens Combattants et la Direction départementale de la construction
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La pelle mécanique a déjà creusé les sous-sols. Tout est prêt pour recevoir les fondations, (à l'angle des rues de la Libération, Vieillard de Boismartin et de l'Avenue de Verdun).
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17 janvier 1966 - Ouest-France
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Le futur immeuble administratif
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Nous avons signalé dans notre édition de vendredi, la mise en chantier près de la salle du " Normandie " d'un important immeuble administratif qui abritera dans un an environ l'Office départemental des Anciens Combattants et la Direction départementale de la Construction. Voici le plan d'une des façades du futur immeuble.
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28 janvier 1966 - Ouest-France
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La foire de janvier
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Une vue de la première foire de l'année 1966, sur la place du Champ-de-Mars
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La journée du mardi 24 janvier, a Saint-Lô, a été placée sous le signe de la commercialisation des animaux, ce qui n'a absolument rien de surprenant dans une cité qui espère devenir : le " Condé " de la viande ...
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Place du quai à Tangue avait lieu, en effet, le marché hebdomadaires des animaux ; on y a dénombré huit cents têtes de bétail environ, ce qui ne constitue pas un record, mais reste un chiffre honnête.
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Sur la place du Champ-de-Mars, les deux mille bovins annoncés étaient au rendez-vous et cette première foire de l'année 1966 s'est déroulée dans d'excellentes conditions ...
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1er février 1966 - Ouest-France
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L'activité municipale
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Le bloc d'immeubles cédé par la ville pour la construction de la Caisse Mutuelle de Réassurances Agricoles, à l'angle des rues Le Verrier et du Neufbourg.
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Le bloc de maisons cédé, en compensation, par les " Mutuelles Agricoles " à la ville ... (à l'angle des rues de Villedieu et Croix Canuet. La baraque fut successivement le magasin des vêtements Quévy, le dispensaire d'Hygiène sociale et le local du club des cyclotouristes Saint-Lois. L'emplacement s'est transformé en parking).
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12 février 1966 - Ouest-France
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20 ans après ... 2 000 Saint-Lois vivent encore en baraques. Qu'en pensent-ils ?
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Il y a vingt et un ans, Saint-Lô devenait, en une nuit, " la capitale des ruines ". La destruction fut suivie d'un grand élan de générosité, venant de nombreux pays, qui envoyèrent des baraquements préfabriqués pour permettre de reloger une partie de la population. Il ne s'agissait, en principe, que de construire du provisoire. Mais selon la formule consacrée, il y a " du provisoire qui dure ". Une grande partie des baraquements est encore debout, vingt et un ans après leur édification. Ils sont habités par 2 000 Saint-Lois.
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Pour l'étranger à notre région qui vient visiter notre ville et qui en recueille tout d'abord des images plus que flatteuses, avec la moderne cité aux rues bien tracées, aux coquettes maisons, aux monuments publics dernier cri ... si, d'aventure, ses pas le conduisent vers les cités de baraques, il est à la fois stupéfait et choqué. Nous traduisons ce sentiment pour l'avoir éprouvé nous-mêmes. On estime à la vue de ces cités que le pays n'a pas rempli tout à fait son devoir vis-à-vis de la ville martyre. On pense qu'il est véritablement pénible de voir des Saint-Lois vivre encore en baraques tant d'années après la destruction de la ville et l'on a presque envie de crier au scandale.
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Lorsque nous nous étions ouvert de cette réaction devant les vieux Saint-Lois, connaissant bien le problème, ceux-ci nous avaient répondu : " Vous êtes plus royalistes que le roi. La plupart de ceux qui habitent en baraques se sont attachés à celles-ci. Ils les aiment comme on aime son vieux poste T.S.F. qu'on ne voudrait pas changer contre un neuf pour un empire. Et puis le prix des loyers est tellement dérisoire que les locataires de baraques voient au contraire avec anxiété se rapprocher le jour où ils devront quitter leur logement. Il y a même des Saint-Lois ayant de très belles situations qui vivent en baraques et en sont très satisfaits ! ".
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Nous avons voulu en avoir le coeur net et nous avons été recueillir le témoignage d'un habitant de baraque pris au hasard de la rencontre dans chacune des principales cités de notre ville. Comme on le verra certaines des déclarations recueillies tiennent compte de la qualité des baraquements occupés. Il est évident que les locataires de baraques suédoises sont beaucoup mieux logés que ceux d'autres " préfabriqués " dont nous ne citerons pas l'origine.
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Voici donc le résultat de nos interviewes-express à travers les cités de baraques à Saint-Lô.
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Nos cités de baraques : du provisoire qui dure !
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A la Cité Verte : M. Charles Cornière
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M. Charles Cornière habite un baraquement suédois de la Cité Verte :
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Il y a 22 ans que nous l'habitons, nous dit-il. Nous ne l'avons jamais quitté. Je suis palefrenier en retraite. Quand j'ai pris ma retraite, c'est mon gendre Bernard Vallée qui est devenu le locataire en titre de la baraque mais ma femme et moi continuons à vivre ici aux côtés de nos enfants.
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Eh, bien ! vous pouvez rentrer, vous vous rendrez mieux compte : c'est vraiment une belle baraque.
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Evidemment, il n'y a pas le chauffage central. Mais nous nous chauffons nous-mêmes la cuisine, bien sûr, et un appareil à bois que nous avons dans le hall et qui donne une température très suffisante pour les autres pièces.
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Alors quand il faudra la quitter?
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Il faut se faire une raison ... On sait bien qu'un jour il le faudra. Mais nous regretterons beaucoup ce logement où nous sommes très bien.
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Ce sont les meilleurs baraquements certainement et vous pouvez voir comme nous l'avons très bien tenu. c'est que leurs H.L.M., cà ne se donnera pas !
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A la Cité Falourdel : Mme Bouassou
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Mme Bouassou habite avec sa nombreuse famille l'un des premiers bâtiments de la Cité Falourdel. Nous lui posons la question rituelle :
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- On la regrettera peut-être pour la tranquillité, dit-elle d'emblée. Vous savez, dans les H.L.M., c'est bien pis qu'ici. C'est un peu comme dans une caserne !
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Elle réfléchit un instant, puis, ayant bien pesé cette fois la question que nous lui posions :
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- Oh ! oui, au point de vue tranquillité, ici c'est idéal. çà fait 8 ans que nous sommes là. On s'y est bien habitués. Ah ! mon Dieu, oui ; nous étions mal logés avant. Ici, c'est tranquille, et tout à coup ..., et les loyers sont bien. Dans un H.L.M., on aura évidemment l'allocation logement, mais quand même ça ne fait pas la différence. D'ailleurs, même en H.L.M., je suis sûre que l'on aura pas mieux que maintenant. Ce sont des baraques américaines, ce n'est pas en bois, c'est en dur ...
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Cette fois, Mme Bouassou a réfléchi encore davantage ; elle se répète, mais sur un ton de grande décision :
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- Oui, je la regretterai quand il faudra en partir ; pensez donc on a une cour et un petit jardin. On aurait une chambre de plus ça serait mieux avec nos 5 enfants, car nous avons deux chambres, la salle de séjour, la cuisine et la salle de bains (avec une baignoire !). L'école n'est pas loin.
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Et son mot de la fin est : je partirai à la dernière limite !
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Cité du Houx : Mme Lebarbanchon
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Nous transportons à la Cité du Houx, construite en baraquements plus étroits et visiblement moins bien conçus.
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La voirie qui dessert cette cité est, en outre, très rudimentaire.
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Notre première rencontre est celle de Mme Lebarbanchon que nous surprenons en train d'étendre du linge dans le jardin qui entoure sa baraque. Sa réponse ne se fait pas attendre :
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- ça ne sera pas le même prix !
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C'était le cri du coeur et nous la comprenons. Elle ajoute :
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- Ici, on est très tranquille. Il est vrai que nous sommes loin d'être bien logés, mais on s'est habitué. En ce moment on a froid. Alors, on pense bien qu'en H.L.M. on serait mieux. Seulement, le confort est une belle chose, mais ... le loyer ? ...
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A la Cité du Burel : un épicier en baraque, M. Lecardonnel
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Jusqu'à présent, nous n'avions frappé qu'à des baraquements servant uniquement de maisons d'habitations. Mais, nous transportant dans le quartier du Burel, nous avisons une épicerie installée en baraque, contigüe aux baraques d'habitation de la rue à l'Orfèvre. M. Lecardonnel, l'épicier, nous répond de façon pertinente :
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- Oui je regretterai ma baraque, s'il faut la quitter un jour ... Pourquoi ? Eh, bien ! tout d'abord bien franchement, parce qu'il y a le loyer qui compte. Mais par contre, il faut faire des travaux pour l'entretenir en bon état. Depuis que j'y suis, j'ai calculé que j'avais fait pour 8.000 fr. de travaux. Néanmoins, je ne demande qu'à rester là.
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Au point vue commercial, je suis bien placé. Et puis en ce qui concerne notre appartement, la disposition des pièces est à présent satisfaisante en raison des travaux que j'y fais (changements de place des cloisons, peintures, etc ... ). Nous avons arrangé les portes qui fermaient mal. Maintenant que cela est fait, c'est un logement économique.
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Au prix du loyer que nous versons, il est normal au fond que nous fassions quelques travaux d'entretien. Ceux qui se plaignent sont ceux qui n'entretiennent pas leurs baraques. Mais je reconnais que si l'on fait ces travaux là, finalement, les dépenses que cela occasionne équivalent à un bon loyer.
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A la Cité Grimouville : Mme Vatel
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Nous frappons à présent à la porte de Mme Vatel, dont le mari, employé à la ville n'était pas encore rentré du travail. Nous sommes à la Cité de Grimouville (30, rue Lerat de Magnitot). Là aussi la réponse est immédiate :
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- Oui, certainement, nous regretterons notre baraque.
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Pourquoi ?
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- Parce que nous l'avions trouvée dans un état lamentable il y a six ans et que nous avons tout repeint. Et puis, nous avons une cour et un jardin, et c'est tranquille par ici. Depuis que nous sommes établis à Saint-Lô, nous avons toujours habité en baraque. Mais celle-ci est notre meilleure. C'est une baraque américaine. On est indépendant. Pour les enfants, c'est près des écoles. Pour les courses, on n'est pas loin du centre-ville et pour les enfants c'est bien d'avoir une petite cour, tandis que le jardin distrait mon mari.
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On manque peut-être un peu de confort. La tuyauterie avait été arrachée et il nous faut porter l'eau chaude dans la salle de bains. Mais si l'on nous met en H.L.M., on se trouvera dans un immeuble avec tout le monde. J'aime la vie indépendante et ici c'est le cas. Le poêle à mazout assure un chauffage très bon dans toutes les pièces.
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Moi, je dis " vive l'indépendance ", alors vive ma baraque !
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Ici, c'est la cité de Grimouville.
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La cause est entendue. Comme Saint-Thomas, nous ne voulions pas le croire avant de l'avoir entendu des intéressés eux-mêmes. Eh, bien ! pas une seule personne consultées n'a pas émis le désir de quitter bien vite sa baraque, pour un H.L.M. Au contraire, toutes celles que nous avons vues sont satisfaites de leur baraque et semblent même y être attachées.
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Dont acte !
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23 février 1966 - Ouest-France

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Notre dimanche
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Les coureurs de l'Auto-Vélo-Club Saint-Lois avant le départ de leur avant-dernière sortie d'entraînement, (face au magasin de cycles de M. Jamme à l'angle des rues de Grimouville et Luc-Duchemin ; à gauche, le restaurant Lebas puis Montel).
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25 février 1966 - Ouest-France
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Il y en a (aussi) qui sont prêts à " casser la baraque "
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Nos interviewes-express publiées récemment et qui constituaient une enquête parmi les deux mille Saint-Lois vivant encore en baraques au milieu desquels nous avions, au hasard, choisi cinq d'entre eux, n'a pas paru refléter l'opinion générale des intéressés, du moins si nous nous référons à ceux qui ont émis le désir de nous apporter leur témoignage. Nous avions, à notre habitude, transcrit mot pour mot les déclarations que nous avions reçues. Nous avions été effectivement surpris du confort de la plupart des baraques que nous avions visitées et nous comprenions les locataires qui, compte-tenu de l'extrême modicité du loyer, souhaitent rester encore un certain temps dans " leur baraque ". Dès la parution de notre article nous avions reçu la visite d'un habitant de la cité du Houx nous signalant que nous n'avions pas vu une certaine " variété " de baraques qui sont en fort piteux état et que, pour être complète, notre enquête se devait de comporter quelques interviewes dans cette cité. C'est donc à la cité du Houx que nous nous sommes transportés et nous avons frappé à deux logements très différents.
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Mme Françoise : " Au moins s'il y avait un égout "
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Mme Maurice Françoise que nous avons surprise en train d'étendre son linge, a, d'emblée, laissé échapper le cri du coeur :
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- Si on avait seulement des égouts !
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Et, de fait, elle nous montre l'état causé tant à l'intérieur de la baraque qu'aux abords extérieurs immédiats de celle-ci : aucun écoulement ne se produit.
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- Toutes les semaines on me promet un logement pour la semaine suivante. S'il y en a qui s'y plaisent, tant mieux pour eux, mais quant à moi je partirai de bon coeur. Je ne peux même plus vider mes W.C. et regardez où l'évier débouche : à la porte même de la baraque où se forme une nappe d'eau sale.
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- Mais alors comment faites vous ?
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- On se sert d'un seau et on le vide dans la rue ! Me Langevin m'avait formellement promis un logement ; mais je sais que çà ne vient pas de lui.
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Précisons que Mme François attend un sixième enfant d'un jour à l'autre. Elle nous fait visiter sa baraque ; elle comporte deux chambres et la cuisine. La cuisine, elle l'a elle-même repeinte l'an dernier. Les trois pièces sont entretenues d'impeccable façon et Mme Françoise n'en a que plus de mérite quand on sait ses charges de famille. Tous les enfants couchent dans une des chambres. Le bébé attendu sera placé dans la chambre des parents :
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- çà ne serait rien si on avait les égouts, répète Mme Françoise. De fait une odeur vient des W.C.
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Les cloisons ne sont constituées que d'une plaque de placo-plâtre.
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Et pour prendre la traditionnelle photo, sujet et opérateur ont dû marcher sur la pointe des pieds ... Terrain glissant !
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Mme Bestel : " Nous avons perdu tous nos meubles "
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C'est à un logement tout différent que nous frappons à présent : Mme Bestel nous ouvre aimablement sa porte.
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- Ici, nous dit-elle, ce sont des boxes à chevaux qui ont été transformés. Le sol est cimenté ; tous les murs et plafonds laissent apparaître une grande humidité.
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- C'est tellement humide que nous avons perdu tous nos meubles. çà ne se voit pas comme çà ; mais les armoires n'ont plus de fond.
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La famille comprend six personnes qui vivent là dans les deux petites chambres et la cuisine. L'une des chambres comporte 3 lits, l'autre, celle de la grand-mère, en a deux. Involontairement, nous portons la main à la tenture qui isole les lits : elle est d'une telle humidité que nous sommes persuadé que si on la soumettait au fer à repasser elle ferait l'effet d'une pattemouille. Et que faire à cela ?
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- Quand le garçon qui est en pension vient en vacances, on est obligé d'envoyer la grande fille coucher chez des amis. Il y a 13 ans que nous sommes là, mais on a beau y être habitué, c'est vraiment très pénible, d'autant qu'il n'y a aucune commodité. C'est sur le conseil de l'assistante sociale, Mlle Liébard, que nous avons fait une demande pour être relogé, mais çà n'a rien donné.
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Notre visiteur de samedi dernier, nous avait bien suggéré d'aller visiter la série de baraques issues de celles récupérées à Sainteny et remontées à Saint-Lô. Il paraît que l'on voit à travers les interstices de la toiture. Le hasard en a décidé autrement. Mais notre opinion est faite : quand les responsables vont devoir bientôt attribuer les logements du P.S.R. (programme social de relogement) très respectueusement nous leur suggérons (à notre tour) de visiter les logements actuels des demandeurs. Il y en a qui ont fait beaucoup plus que leur temps et il devient inadmissible d'y laisser vivre des être humains au XXé siècle, en France.
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2 mars 1966 - Ouest-France
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M. Lantier, adjoint chargé du logement : " Récemment, il m'a été imposé d'expulser les habitants de la cité des P.T.T. qui ne gênent aucun programme de construction "
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La cité des P.T.T. située route de Saint-Jean-des-Baisants, tout auprès de la clinique Saint-Jean, où il fallu, sur ordre " supérieur " expulser certains habitants, alors qu'ils ne gênent aucun programme de construction. Pourquoi ?
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Rien ne vaut une bonne tribune libre. (Historique des articles des 12 et 25 février) ...
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Aujourd'hui c'est M. Lantier, adjoint au maire, chargé entre autres choses du logement qui nous écrit ...
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... entre notre visite et la parution de cette interview, la famille Françoise, très mal logée dans la cité du Houx à reçu les clefs d'un appartement de 5 pièces dans l'immeuble P.S.R. du Pré-de-Bas.
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... la famille Blestel qui nous a présenté sur notre demande, son logement d'une incroyable humidité, n'a pas fait de demande d'autre logement ...
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Il (M. Lantier) nous écrit :
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" L'attribution des logements P.S.R., spécialement destinés au relogement des personnes expulsées des constructions provisoires ou de l'îlot à rénover, ne dépend malheureusement pas uniquement de la Municipalité, mais d'une commission où siègent en particulier les représentants départementaux du Ministère de la Construction.
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" C'est ainsi que, récemment, il m'a été imposé d'expulser les habitants de la cité des P.T.T. - qui ne gênent aucun programme de construction - alors que dans le même temps, des particuliers attendent le démarrage de leur immeuble sur l'emplacement de la cité du Houx. Pour cette cité dont plusieurs attributaires réclament leur relogement, je ne dispose que de trois logements P.S.R.
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" Une nouvelle fois, il est bon de redire à la population que la tutelle officielle pèse de plus en plus sur l'autonomie des municipalités. Constamment, les élus protestent contre ce carcan, contre l'absence ou l'étroitesse des programmes qui ne connaissent que le plan et oublient les besoins immédiats des administrés ... "
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29 mars 1966 - Ouest-France
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Quatre jours en Haute-Savoie
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L' Association " Cité Libre de Grimouville ", à Saint-Lô, envisage l'organisation, au début du mois de juillet, d'une excursion de 4 jours en Haute-Savoie.
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Séjour à Annecy, visite de Chamonix, Mer de Glace, Col des Aravis.
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Le prix du voyage serait de l'ordre de 180 F. (tous frais compris).
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Départ St-Lô, retour St-Lô.
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Cette excursion serait ouverte à toutes personnes, sans condition d'âge.
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Les personnes qui seraient intéressées par ce voyage sont priées d'en informer Mme Jacquot, Cité Grimouville, Saint-Lô, tél 286.
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7 avril 1966 - Ouest-France
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Le programme spécial de relogement
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Dans notre édition du 2 mars, ... nous avons publié les principaux extraits d'une lettre de M. Lantier parlant de l'attribution des logements P.S.R. et de " l'expulsion des habitants de la cité P.T.T. qui ne gênaient aucun programme de construction ".
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Le Directeur départemental des Services de la Construction vient de nous faire parvenir , à ce sujet, la précision suivante que nous publions très volontiers :
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" Le financement des logements P.S.R. n'intervient qu'au vu d'un engagement formel pris par le directeur départemental de la Construction de supprimer un nombre correspondant de constructions provisoires dont il doit définir l'implantation.
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" Ceci implique l'établissement d'un programme d'urgence, qui tient compte de l'état de vétusté des constructions et des réseaux qui les desservent et aussi de la nécessité où se trouve de plus en plus l'Etat de remettre à la disposition de leurs propriétaires, les terrains d'implantation.
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" Les dispositions ainsi arrêtées sont portées à la connaissance des municipalités intéressées, ce qui, en ce qui concerne Saint-Lô, a été fait dès le 5 juin 1965. Il était précisé, à cette occasion, que la cité des P.T.T. était la première appelée à disparaître ".
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... route de Tessy où les logements de la C.I.L.O.F. se terminent
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A proximité (des travaux d'aménagement de la route de Tessy), les 64 logements de la C.I.L.O.F. se terminent.
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22 avril 1966 - Ouest-France
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La fête du quartier de Grimouville débutera le 30 avril
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C'est par une manifestation dansante que s'ouvrira le samedi 30 avril, à 21 h. 30, la traditionnelle fête du quartier de Grimouville.
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Pour la première fois à Saint-Lô se produiront " Les Rythmer's ", orchestre dynamique dont la renommée a largement dépassé sa région d'origine.
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Le dimanche 1er mai, après la course cycliste " Critérium de Grimouville ", dont le départ sera donné à 10 h., une sauterie, suivie d'un bal le soir, avec le même orchestre, réunira tous les fervents de la danse.
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Pendant deux jours, la fête foraine animera le quartier de Grimouville.
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28 avril 1966 - Ouest-France
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Le quartier de Grimouville en fête samedi et dimanche
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Grimouville est le premier quartier Saint-Lois à se sortir de la torpeur de l'hiver.
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Sa traditionnelle fête est placée sous le signe du renouveau.
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Elle recueille toujours autant de succès et nul doute que cette année encore les nombreux manèges et attractions diverses qui s'installent dans la Cité, ne soient un gage de réussite.
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Dès samedi après-midi 30 avril, la fête foraine battra son plein et les grands et petits seront ravis.
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Le soir, sous une tente spécialement aménagée, sur parquet ciré, les Rythmer's animeront le bal de nuit.
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Le lendemain matin, dimanche 1er mai, une grande course cycliste " Grand Prix des Entrepôts Villemer " rassemblera une quarantaine de coureurs.
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L'après-midi, sauterie avec le même orchestre.
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Toute la journée, fête foraine.
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29 avril 1966 - Ouest-France
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Sur le chantier de l'immeuble des services de la construction et des A.C.V.G.
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Nous avons annoncé au tout début de l'année la mise en chantier de la construction de l'immeuble appelé à abriter les services départementaux de la construction, actuellement à Coutances, et de l'Office des A.C.V.G. Après la réalisation des fondations, le chantier fut interrompu quelques mois pour permettre les tassements de terrain. Il vient de reprendre et les murs montent rapidement au coin du Champ-de-Mars face au Normandie.
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30 avril 1966 - Ouest-France
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Aujourd'hui - Divers - La fête de Grimouville
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21 h. 30, soirée dansante avec les Rythmer's et fête foraine
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Dimanche - Manifestations - Fête de Grimouville
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10 h., Grand Prix de Grimouville cycliste en matinée, fête foraine et sauterie ; le soir, bal.
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3 mai 1966 - Ouest-France
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Le Grand Prix cycliste de Grimouville
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La remise de gerbes et de coupes par Mlles Lavalley, Fois et Gidel, à Jean-Claude Mauduit, de Torigni (1er) et à Daniel Leforestier (2é) premier saint-lois.

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4 mai 1966 - Ouest-France
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La fête de Grimouville
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La fête traditionnelle de la commune libre de Grimouville a remporté un succès considérable, dans tous les domaines.
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Elle le doit au soleil sans lequel aucune organisation ne peut trouver d'éclat ; elle le doit aussi à une réputation solidement établie dans toute la région saint-loise ; sans oublier l'intérêt qu'y portent tous les industriels forains.
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Ceux-ci étaient si nombreux à vouloir s'installer que M. Michel n'a pu monter qu'un manège d'enfants et que les balançoires durent " tourner " à l'angle de la rue Bellevue, devant le Syndicat Agricole.
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Il y avait là, en effet, en plus de ceux-ci le radio-car de M. Paul Haut, le Mickey-Rallye ainsi que de nombreux stands : jeux de ballons et d'anneaux ; Monte-Carlo, des loteries, tirs, jeux d'adresse, gaufres, galettes, friandises, glaces et jouets.
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La tente était aussi la bienvenue, non seulement pour les fraîches consommations mais aussi pour l'ambiance qu'on y trouva à l'occasion des matinée et soirées dansantes.
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7 mai 1966 - Ouest-France
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Tandis que les premiers habitants aménagent dans l'ilôt à rénover, l'entreprise Desclaux arrive la première au 10è étage de sa tour, le plus haut immeuble de Saint-Lô
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Le " ruban bleu " à l'entreprise Desclaux qui, la première termine à la fois le gros oeuvre d'une " tour " et l'immeuble le plus haut de la cité préfectorale.
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... applaudissons au triomphe de l'entreprise Desclaux qui, la première, réalise le 10è et dernier étage de la " tour centrale ... tandis que l'entreprise Zanello en est au 8è étage de celle qui jouxte le mur de l'Ecole Normale et que l'entreprise Tizin réalise le 7è au bas de la rue de la Roquette ...
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14 mai 1966 - Ouest-France
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30 nouveaux logements démarrent à la Cité du Houx ; ils seront habités pour Noël
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L'entreprise Sauvage réalise les fondations d'un nouveau bloc de 30 logements Cité du Houx.
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Le projet de la Cité du Houx réalisé par M. Francis Gorreguès comportait encore un bloc de 16 logements, mais aussi 25 petits pavillons, qu'il n'est pas possible de réaliser en raison de la présence des baraques qui subsistent là comme dans tant d'autres quartiers de Saint-Lô ...
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24 mai 1966 - Ouest-France
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Dans la Cité Noire, sa veste avait disparu avec toute sa fortune ; plus de 20 000 F. ; elle est retrouvée à l'aube, dans un caniveau ! (lire en " Région ")
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Toute la fortune (20 000 F) du manoeuvre avait disparu avec sa veste. Celle-ci est retrouvée dans un caniveau après une nuit de recherches
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M. Chassereau, manoeuvre domicilié à la Cité Noire à Saint-Lô, ne nous en voudra pas de dire que c'est un homme fort économe, car c'est une qualité. Il ne nous en voudra pas non plus de trahir son petit secret : il avait réussi à mettre de côté une somme rondelette (plus de 20 000 F) et, comme il tenait à sa petite fortune, il ne la quittait pas et la détenait en permanence dans son portefeuille, le portefeuille était normalement dans sa veste.
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Mais, dimanche soir, dans des circonstances que nous ignorons de façon précise, M. Chassereau perdit sa veste et son précieux contenu. Il avertit immédiatement la police : cette perte était un désastre pour lui et on le comprend.
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Toute la nuit la police tenta de retrouver la veste. Des personnes furent même interrogées.
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Et, comme par enchantement, à l'aube, la veste, le portefeuille et les 20 000 F. furent retrouvés gisant dans un caniveau, non loin du domicile de l'intéressé.
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On suppose que ce sont des enfants qui avaient découvert le vêtement et l'avaient abandonné là.
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25 mai 1966 - Ouest-France
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Le parrainage des rues de Saint-Lô : Rue Jean-François Millet. Cette année marque le 150è anniversaire de la naissance du célèbre peintre de " l'Angélus " et des " Glaneuses " originaire de Gréville près de Cherbourg
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La rue Jean-François Millet est encore bordée de baraques dans le quartier du Bouloir, de la rue de Grimouville à la rue Michel-Brodon.
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28 mai 1966 - Ouest-France
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Tribunal de grande instance - Audience correctionnelle - Une guérisseuse saint-loise condamnée à 10 000 F d'amende
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Le 20 novembre 1964, la petite Brigitte L. décédait au domicile de ses parents, à La Rondehaye. Il résultait des constatations médicales que le bébé était mort à la suite d'un eczéma généralisé et infecté doublé d'une pleurésie purulente non traitée.
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L'enquête révélait que les parents avaient cru bon, pour guérir leur enfant, de s'adresser à une femme : la veuve R. née Jeanne L. , demeurant cité Verte, à St-Lô, laquelle guérissait (disait-on), les " maux de saints ".
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C'est ainsi que la guérisseuse avait prescrit la suppression du lait et recommandé le bouillon de légumes et farine de céréales. En outre, elle avait recommandé la récitation de prières et avait aussi remis une " ordonnance ".
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A la suite de l'enquête, la dame L. était poursuivie pour exercice illégal de la médecine, et le Tribunal devait ordonner une expertise mentale.
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Les conclusions de cette expertise étaient les suivantes : il existait chez la prévenue une débilité mentale légère avec crédulité et conviction sincère de l'efficacité des moyens employés, mais cet état n'est pas celui de la démence au sens de l'article 64 du Code pénal. On ne peut considérer que cet état constitue un état dangereux. Le sujet est passible d'une sanction pénale. A cause de l'âge, il n'est ni curable ni réadaptable. Il n'est pas aliéné et ne doit pas être interné.
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Le Tribunal a rendu son jugement et condamné Jeanne L. à 10 000 F d'amende.
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2 juin 1966 - Ouest-France
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Avis divers - Les Saint-Lois à Dieppe
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L'Association Saint-Loise " Cité Libre de Grimouville " rappelle qu'elle organise le dimanche 12 juin, un voyage sur la région de Dieppe et de la Seine-Maritime.
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Itinéraire : Saint-Lô, Pont de Tancarville, Fécamp, Dieppe (déjeuner), Rouen (dîner) et retour.
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Prix du voyage seul : 24 F.
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Voyage avec deux repas, tout compris : 44 F.
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Se faire inscrire de toute urgence (il reste quelques places), chez Mme Jacquot, 19, Cité Grimouville, Saint-Lô.
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9 juin 1966 - Ouest-France
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Samedi, le préfet remettra leurs clés aux attributaires des dix premiers pavillons de Grimouville
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Les 10 pavillons dont les clés seront remises samedi
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22 juin 1966 - Ouest-France
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Rue Maréchal-Leclerc, un immeuble de huit étages fera bientôt pendant au Lycée Le Verrier ... Il est construit pour les Caisses de réassurances agricoles
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Le chantier vu de la rue du Neufbourg.
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Nous avons, récemment, signalé la démolition d'un groupe d'immeubles situés entre la rue Maréchal-Leclerc et la rue du Neufbourg, en bordure de la rue Le Verrier : immeuble de l'ancienne Banque de France devenu annexe du Lycée Le Verrier ; Café de l'Union désaffecté au profit de l'Association syndicale de reconstruction ... autant de maisons du " Vieux Saint-Lô " qui tombèrent sous la pioche des démolisseurs !
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Ils avaient été acquis par la Ville en vue de l'extension du Lycée Le Verrier. Et puis, cette extension du Lycée fut abandonnée au profit de la construction d'un second Collège d'enseignement secondaire ... celui qui pendra la place des baraquements " Irlandais " de la route de Torigni ...
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30 juin 1966 - Ouest-France
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L'immeuble P.S.R. destiné au personnel des Haras sera bientôt terminé
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L'aspect actuel de l'immeuble de 32 logements en cours d'achèvement (boulevard des Combattants).
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1er juillet 1966 - Ouest-France
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La piscine est en eau ... mais elle n'ouvrira officiellement que le 11 juillet
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8 juillet 1966 - Ouest-France
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Les " ailes " brisées ! ... Le Conseil municipal donne son accord pour la construction de 63 résidences, route de Villedieu, à l'emplacement de l'actuel terrain d'aviation !
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Le Conseil municipal a donné un avis favorable au principe des dérogations de 2 projets présentés par M. Gorreguès. L'un d'eux vise à la création d'un lotissement de 63 parcelles à la " Poulinière ". Ces 63 habitations seront implantées sur l'actuel terrain d'aviation et entraîneront par conséquent la suppression de la piste. Où les Saint-Lois et leurs visiteurs se poseront-ils maintenant ?
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13 juillet 1966 - Ouest-France
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Les concours du Palet Saint-Lois
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Les palettistes éparpillés dans les allées de la Cité Gendrin.
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20 juillet 1966 - Ouest-France
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C'était la citadelle de Saint-Lô que Napoléon Ier fit démolir en 1812
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Les restes de la citadelle de Saint-Lô abattue en 1812
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Sur de dessin de Parey, on remarque, au centre, la porte du Neufbourg et le corps de garde, à droite, la tour encore visible dans le jardin de la préfecture avant les bombardements de 1944 (proche de l'hôtel de ville). A gauche, celle dont la base était encore visible rue Havin, enclavée dans le mur qui soutenait le boulevard Clément ...
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12 août 1966 - Ouest-France
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Le parrainage des rues de Saint-Lô : rue Luc Duchemin ; Seigneur de la Haulle et patron d'Hébécrevon, il fut lieutenant-général criminel à Saint-Lô au 17è siècle
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La rue Luc-Duchemin, dans la Cité Grimouville, de la rue de Grimouville à la rue Michel Brodon a pour toile de fond, à l'horizon, la Banque de France. (On retrouve sur la gauche l'angle de la cour du café-restaurant-forge de M. et Mme Lebas qui servait de " garde " notamment les jours de foires et marchés pour stationnement des attelages hippomobiles et à l'installation d'attractions lors des fêtes foraines. Suivent la baraque n° 12 des familles Fétille de 1946 à 1961 puis Legagneur, la baraque n° 11 des familles Brée puis Françoise, la baraque n° 10 des familles Guelle, Monier, Langlois ... sur la droite, la baraque n° 14 des familles Lebas (fourreur), Charruet, Garcia, Piton, puis la baraque n° 15 bijouterie-habitation de Kortchinsky puis familles Julien, Piton, Mauger, puis la n° 16 de M. et Mme Beaudot, la n° 17 des familles Lebas, Lecocq, Lenormand, Turgis ... voir aussi la rubrique " Les familles ayant vécu Cité Grimouville ").
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Le Luc Duchemin, que notre ville a voulu honorer, était seigneur de la Haulle, de Semilly, du Mesnil-Guillaume, du Mesnil-Durand et patron d'Hébécrevon ; il naquit à Semilly (en la paroisse de La Méauffe) le 2 février 1611. ... Le frère unique de Luc Duchemin, Laurent Duchemin était sieur de La Vaucelle.
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A la Cité du Houx
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La plupart des grands immeubles locatifs ou en copropriété construits ces temps derniers à Saint-Lô n'étaient pas dotés d'ascenseurs, ce que réclamait une certaine clientèle. Ce ne sera pas le cas de ce second immeuble de la Cité du Houx qui, avec son rez-de-chaussée et ses quatre étages (dont le " dur " vient de s'achever) épargnera à ses occupants les pénibles " escalades ". Ainsi 30 appartements de types 3, 4, et 5 (notre photo) dont 20 seront livrés pour Noël.
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19 août 1966 - Ouest-France
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Pour accueillir les présidents des Conseils généraux de France, le premier H.L.M. construit dans l'îlot " à rénover " va devenir pour une semaine, un hôtel baptisé " Résidence Dollée " ...
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Au milieu des chantiers, une route à été réalisée pour faciliter l'accès au bâtiment H.L.M.
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Pendant une semaine, ce " bloc " sera " La Résidence Dollée ".
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Le fait n'est pas nouveau ... Lorsque le signataire de ces lignes voulut marquer l'inauguration de la rédaction d'" Ouest-France " (rue Maréchal-Leclerc) par un événement sans précédent, il connut les mêmes problèmes.
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Il s'agissait ... d'en faire la " ville étape " du " Tour de l'Ouest " et cela n'était possible qu'à la condition de loger non seulement les organisateurs, les officiels, les journalistes, les caravaniers ... mais aussi les différentes équipes de coureurs et leurs directeurs sportifs.
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Malgré les efforts des hôteliers ... il fallut, grâce à la municipalité et aux directeurs d'établissements, utiliser les dortoirs du Lycée Le Verrier et de l'Ecole Normale d'Instituteurs ...
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Cette année, il n'est plus question de compétition cycliste, mais du Congrès annuel des Présidents des Conseils Généraux de France.
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Les organisateurs, qui ne sont pas à court d'idées, pensèrent fort justement que la meilleure solution consistait à " pousser " la terminaison du premier " bloc " des H.L.M. (161 logements) de l'îlot à rénover ; puis, par l'intermédiaire du président des Hôteliers, de la meubler pour une semaine et d'assurer son fonctionnement avec un personnel qualifié.
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(Voir la suite Ouest-France du 12 septembre).
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26 août 1966 - Ouest-France
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Les " Papillons Blancs " rentreront encore dans les baraquements de la route de Torigni ... mais pour trois mois et demi seulement
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La rentrée des " Papillons Blancs " se fera encore dans les baraquements de la route de Torigni.
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Pour trois mois et demi seulement car, d'ici le 1er janvier 1967, ils devront évacuer l'ancien " Hôpital Irlandais " dont les baraquements devront être détruits afin de permettre la construction du second C.E.S.
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30 août 1966 - Ouest-France
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Circulation réglementée route de Torigni
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La circulation ... (vue pour la baraque américaine de la cité de la rue de la Marne située dans la pointe formée par cette rue (de la Marne) et la route de Torigni. En arrière plan la maison n°28 route de Torigni, subsiste en 2010. On verra le démontage de cette baraque dans le Ouest-France du 13 janvier 1967).
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8 septembre 1966 - Ouest-France
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Vers la démolition des baraquements de l'hôpital Irlandais
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L'ancien hôpital Irlandais, aujourd'hui envahi par les herbes, doit disparaître dès les premiers jours l'an prochain ...
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C'est au mois d'avril 1945 - le 21 très exactement - alors que la cité en ruines était encore administrée par une " délégation spéciale ", que M. Dautry (Ministre de la reconstruction) vint à Saint-Lô. Il était accompagné, entre autres, par Sir Morphy, ministre de l'Irlande ; ... qui avait promis d'offrir un hôpital à la ville la plus éprouvée de France, proposait : non seulement d'offrir un hôpital à la ville de Saint-Lô, mais encore d'en assurer le fonctionnement pendant autant d'années que cela serait nécessaire. Les baraquements nécessaires pour l'aménagement de 100 lits ...
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12 septembre 1966 - Ouest-France
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" La Résidence Dollée " : un H.L.M. transformé en hôtel aura duré une semaine
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" Salut ô mon dernier matin " auraient pu chanter ... les stagiaires du Collège technique hôtelier de Granville que l'on voit entourés de Mme Bourges, qui a dirigé cet éphémère hôtel Saint-Lois, de MM. Guéné, directeur de l'Office du Tourisme et Masse, président de l'Hôtellerie.
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Dans l'impossibilité, d'héberger tous les congressistes dans les hôtels saint-lois, on avait eu l'idée d'aménager les 22 appartements d'un des immeubles H.L.M. pratiquement terminé et prêt très bientôt à recevoir ses locataires ... en un hôtel de 32 chambres.
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Tout s'est finalement fort bien passé et les présidents de conseils généraux et, pour certains, leurs familles, qui étaient hébergés dans ces conditions dans cet immeuble baptisé pour la circonstance " Résidence Dollée ", ont, le premier moment de surprise passé, vivement apprécié cette installation ... Seules les chambres et les salles d'eau des appartements avaient été aménagées grâce à l'Armée, à l'Education nationale, à M. Lechevallier et à des commerçants saint-lois qui avaient prêté ou loué lits, literie, tables, chaises, etc... On avait prévu dans les chambres jusqu'au savon, au nécessaire de couture, aux chiffons pour les chaussures ...
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14 septembre 1966 - Ouest-France
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Au palet Saint-Lois
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Les joueurs de palets en pleine action sur les terrains du Café Montel (et débordant sur la rue Luc-Duchemin avec sur la droite la baraque n° 15, ancienne bijouterie-habitation de M. et Mme de Kortchinsky puis habitation des familles Jullien, Piton, Mauger. Plus loin la baraque n° 16 de M. et Mme Beaudot ... et dans le prolongement de la rue sur l'autre versant de la vallée de la rue de la Marne : la banque de France ; voir aussi le Ouest-France du 12 août 1966).
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4 octobre 1966 - Ouest-France
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Petit à petit ... le vieux Saint-Lô disparaît
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L'îlot à rénover se construit à un rythme soutenu ... Nous avions signalé l'importante démolition de l'hôtel des Glycines. Aujourd'hui tous les immeubles (contigus) du Pré-de-Bas tombent à leur tour ...
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19 octobre 1966 - Ouest-France
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Après la journée d'études organisée dans l'arrondissement de Saint-Lô par l'Office départemental d'H.L.M.
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Le bilan d'activité de l'Office à Saint-Lô.
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Immeubles appartenant à la ville de Saint-Lô et gérés par l'Office.
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Constructions provisoires :
  • Cité Falourdel : 79,
  • Cité Grimouville : 74,
  • Cité du Houx : 10,
  • Cité du Burel : 19,
  • Divers : 10,
  • Total : 392

21 octobre 1966 - Ouest-France
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çà commence par la rue de l'Exode
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(Vue du bas de la rue de l'Exode en direction de la rue du 80è. Sur la gauche, les baraques Saint-Cricq et épicerie Girres formant l'angle avec la rue Bellevue. De face le " syndicat agricole " nouvellement construit dans la pointe formée par les rues Jules Guilbert, Bellevue et du 80è ; on y verra dans le " Ouest-France " du 29 avril 1967 l'installation d'un manège lors de la fête de Grimouville, trop à l'étroit dans la seule enceinte de la cité. De profil sur la droite, le café-restaurant-forge-garde Lebas puis Montel dans l'angle des rues de Grimouville et du 80è).
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17 novembre 1966 - Ouest-France
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La construction éclair (9 mois) du second C.E.S. doit progressivement effacer de la carte saint-loise la " Cité Noire " et une partie de la " Cité Verte "
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Pour réaliser les bâtiments, le long de la route de Torigni, une partie des baraques de l'ancien hôpital Irlandais devra disparaître d'ici le 1er janvier.
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Au premier plan : une rue de la cité Verte, dont une partie devra être démolie pour permettre la construction du C.E.S. ; au fond la cité Noire qui, elle, sera rasée entièrement.
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Les Saint-Lois avaient haussé les épaules - en 1944 - lorsque M. Dautry (ministre de la Reconstruction), déclara : " Il faudrait mettre des barbelés autour de la ville et implanter les logements provisoires dans les quartiers périphériques, pour ne pas entraver la reconstruction ".
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Il ne faut pas revenir sur ce qui a été fait. Mais il faut reconnaître que la présence des baraquements, dans tous les quartiers de Saint-Lô, a entravé considérablement la reconstruction ! Dans le cas présent, il faudra encore prévoir la démolition totale de la Cité Noire, la démolition partielle de la Cité Verte et le relogement des familles vivant toujours dans ce provisoire. Demain ce sera Grimouville, Falourdel, la Cité Gendrin !
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... M. Roland Nungesser, secrétaire d'Etat au Logement, a donné l'assurance que : " dans un délai de trois ans, aucune construction provisoire n'existera plus dans aucune ville de France ... ".
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25 novembre 1966 - Ouest-France
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Elles (les baraques de l'hôpital Irlandais) avaient (!) ... vingt ans
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Le personnel communal d'Octeville (qui a acheté une partie des baraquements) termine un chargement.
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... les baraquements ont été adjugés par les Domaines au nom de l'Etat qui en était propriétaire.
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C'est ainsi que les adjudicataires : les municipalités d'Octeville à Saint-James, en passant par Marigny, ont envoyé des équipes pour démonter les baraquements et récupérer tous les éléments encore valables.
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1er décembre 1966 - Ouest-France
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Au conseil municipal ...
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Le chemin du Buot (dont l'élargissement vient d'être décidé) dans son état actuel.
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20 décembre 1966 - Ouest-France
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Cette année encore le Père Noël est descendu dans la cité préfectorale
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Le père Noël sur son char.
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30 décembre 1966 - Ouest-France
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Illuminations saint-loises ; l'étoile du Berger ...
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Le délicat motif dressé au centre du carrefour du Major Howie marque - malgré son isolement - le point de départ des illuminations saint-loises. L'étoile du Berger le surmonte ...
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31 décembre 1966 - Ouest-France
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Féerie saint-loise
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La rue Havin.
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