lundi 23 mai 2011

1967

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4 janvier 1967 - Ouest-France
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Avec la démolition de la distillerie Guillon, c'est encore un peu du vieux Saint-Lô qui disparaît
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L'ancienne distillerie Guillon, encore appelée " La Manutention " tombe sous la pioche des démolisseurs ...
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Les Saint-Lois " de bien avant la guerre " se souviennent de la " Manutention Militaire " dont les importants bâtiments, à cheval sur la Dollée, semblaient monter la garde à l'entrée de la Petite-Suisse.
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Bientôt, lorsque ce fut la grande époque des distilleries, la " Manutention " - qui conservait son nom - fut achetée par les Frères Guillon, lesquels, sans pour autant supprimer l'aube du moulin, entreprirent d'y transformer les pommes en cidre et ledit cidre en " alcool extra neutre libre " à la satisfaction de tout un personnel qui se chiffrait, en 1929, à plus de cinquante emplois masculins.
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... (extinction de l'activité et fermeture des bâtiments). La Société de Menuiserie " La Fraternelle " les racheta. Elle transforma les anciens " silos " à pommes en entrepôt de bois, et, aujourd'hui, ce sont les bâtiments qui tombent sous la pioche des démolisseurs.
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Demain, la Distillerie Guillon que d'aucuns appellent toujours " La Manutention " aura disparu. A sa place s'élèveront 16 logements pour le personnel de " La Fraternelle " et personne ne saurait s'en plaindre.
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10 janvier 1967 - Ouest-France

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La région saint-loise sous la neige ...
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... St-Lô guère mieux nanti que sa campagne ! ... (vue toujours étonnante du quartier de la Dollée en cours de construction).
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13 janvier 1967 - Ouest-France

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Un de moins ...
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Encore des baraquements qui s'en vont ... On vient de démonter celui-ci à l'angle de la route de Torigni et de la rue de la Marne. Ce n'était pas du meilleur et nous n'exprimerons aucun regret ... Puissent beaucoup de " P.S.R. " être réalisés en 1967 pour permettre la disparition de ces cités de baraques dont nos visiteurs s'expliquent mal le maintien ... plus de 20 ans après ! (Le 30 août 1966 Ouest-France présentait la même vue dans un angle plus large à l'occasion de travaux route de Torigni).
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24 janvier 1967 - Ouest-France

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Au fil des jours - Un baraquement de la cité Falourdel allait brûler ... Les pompiers interviennent à temps
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Les pompiers St-Lois ainsi que la police locale ont eu, dimanche après-midi, une chaude alerte. Ils furent en effet appelés par des habitants de la cité Falourdel qui venaient de remarquer qu'une très épaisse fumée se dégageait du baraquement de leur voisin M. Rochard.
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Visiblement un incendie grave menaçait et comme il s'agit de toute une cité de baraques en bois, il aurait pu avoir de très graves conséquences.
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Les propriétaires étaient partis se promener ; aussi, une porte fut enfoncée et les pompiers, sous le commandement du commandant Jeffray purent circonscrire ce début de sinistre qui n'était alors qu'un sérieux feu de cheminée, mais qui, quelques minutes plus tard, eut été bien autre chose.
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1er février 1967 - Ouest-France
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La construction des P.S.R. " Belle-Croix " est entreprise
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L'entreprise Nicolaï commence la construction des 30 appartements P.S.R. de la " Belle-Croix ".
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... très exactement dans l'angle compris entre la rue Porte-au-Four et l'avenue des Palliers ...
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22 février 1967 - Ouest-France
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Au fil des jours - Feu de cheminée
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Hier, vers 17 h. 30, un feu de cheminée s'est déclaré dans une baraque de la cité du Houx.
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Grâce à la prompte intervention des pompiers, on ne déplore pratiquement aucun dégât.
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2 mars 1967 - Ouest-France

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Premier des trois établissements scolaires récemment baptisés, le C.E.S. Louis Pasteur va prochainement sortir de terre
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L'entreprise Burnouf a monté trois grues sur le chantier du second C.E.S.

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Le bulldozer termine les fouilles de la future chaufferie.

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... le déménagement des classes des " Papillons Blancs " fut promptement effectué durant les vacances de Noël. Bon nombre de baraquements furent ensuite démontés : ceux dont la disparition était indispensable pour la construction des trois bâtiments envisagés, c'est-à-dire : 1° l'externat ; 2° le bâtiment des services généraux, et le 3° le bâtiment d'administration.
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... il n'est pas question, actuellement, d'entreprendre la réalisation des vastes installations sportives qui effaceront de la carte saint-loise et la Cité Noire et une partie de la Cité Verte ...
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8 avril 1967 - Ouest-France
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L'aménagement du quartier Dollée-Roquette ; livraison prochaine de 28 logements
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Un bâtiment impressionnant qui abritera une fois fini 161 logements.
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19 avril 1967 - Ouest-France

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La construction de l'ilot à rénover Dollée-Roquette
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Cette photo plongeante démontre l'importance de la construction réalisée dans l'ilot.
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Le vieux Saint-Lô qui disparaît
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L'ancienne " Manutention ", devenue distillerie, a été démolie pour permettre la construction de logements pour le personnel de l'entreprise " La Fraternelle ". Avant d'entreprendre ces travaux il faut encore démolir la cheminée de la distillerie, un des rares souvenirs (avec celle de l'usine à papier) du temps où Saint-Lô comptait quelques usines ...
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22 avril 1967 - Ouest-France

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Le vieux Saint-Lô qui ne veut pas disparaître ... malgré deux tentatives pour l'abattre, la cheminée de la distillerie est toujours debout
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La mine n'a pas produit l'effet attendu. Seul le sommet de la cheminée tombe, brisant un câble d'acier ...
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26 avril 1967 - Ouest-France

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Le Conseil municipal ...
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La ville a vendu les baraquements de l'ancien O.N.C.O.R. (Office National de Cantonnement des Ouvriers de la Reconstruction) de Sainteny (remontés Cité du Houx) à M. Gorreguès, entrepreneur. Ils seront démolis au fur et à mesure des possibilités de relogement.
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Les baraques de la cité du Houx.
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Les baraques de l'ancien O.N.C.O.R. de Sainteny ont été montés dans la Cité du Houx. M. Gorreguès, entrepreneur, a acheté le terrain de telle sorte que les constructions provisoires de la ville se trouvent sur le sol d'autrui.
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M. Gorreguès a accepté d'acheter ces baraquements à raison de 500 F par baraque étant donné qu'il prendra en charge leur démolition.
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Le Conseil est d'accord pour cette vente. Il est également entendu que lesdites baraques seront démolies au fur et à mesure des possibilités de relogement de leurs occupants.
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Fête du quartier de Grimouville
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Samedi : ouverture de la fête foraine.
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Dimanche : critérium de Grimouville, épreuve cycliste de 75 km ouverte aux 2è, 3è et 4è catégories.
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Lundi 1er mai : grand bal de clôture.
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Pendant les 3 jours : fête foraine.
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29 avril 1967 - Ouest-France

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Dimanche - Manifestations
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Fête de Grimouville - Critérium cycliste à 10 h. (75 km) ; arrivée vers 12 h. Fête foraine et bal après-midi et soir.
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La fête de Grimouville ouvre ses portes aujourd'hui
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Les enfants du quartier ont profité de leur jeudi, pour aider les forains a monter les manèges. La place disponible s'étant avérée trop limitée l'an passé, ce manège s'est installé dans la pointe formée par les rue Jules Guilbert, Bellevue et du 80è territorial
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La traditionnelle fête du quartier de Grimouville durera trois jours.
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La fête foraine battra son plein : de nombreux manèges se sont installés.
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Demain dimanche, après la course cycliste " Critérium de Grimouville ", dont le départ sera donné à 10 h., sauterie suivie d'un bal le soir.
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Le lundi 1er mai, la fête se poursuivra avec notamment un bal en soirée.
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2 mai 1967 - Ouest-France

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Pleins feux sur la fête de la " Cité libre " de Grimouville
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Les coureurs avant le départ, (rue du 80è sous le pont de la rue Michel Brodon).
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Un soleil éclatant présidait aux festivités de la " cité libre " de Grimouville ! Un soleil magnifique ! Peut-être trop de soleil même, car il invitait à la fuite vers les frondaisons des fraîches forêts des environs et vers les plages !
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A Grimouville, la fête foraine, la course cycliste et la soirée dansante ont connu le succès que méritent ces traditionnelles réjouissances organisées par la " cité libre " que préside et anime M. Trelluyer.
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A la veille du dernier jour d'avril, les flons-flons de la fête foraine donnaient le départ à un week-end de joyeuse ambiance ! Le dimanche matin devait être réservé aux jeunes espoirs du cyclisme qui s'envolaient rue du 80è aux ordres de M. Désiré. La vainqueur était fêté par la jeune Lydia Néna !
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Les manèges reprenaient leurs droits avant que le mois de mai ne soit salué par les danseurs et danseuses venus au rendez-vous de la nuit dansante !
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30 mai 1967 - Ouest-France

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1100 enfants sur le stade pour la Fête de la Jeunesse
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1100 enfants se présentent sur le stade.
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31 mai 1967 - Ouest-France

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Onze pavillons ont été remis lundi à leurs attributaires par la société coopérative d' H.L.M. Cela doit permettre la démolition de plusieurs baraques dans la cité Grimouville et la réalisation de la Maison des Jeunes
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Les personnalités et les attributaires devant les pavillons
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... La municipalité espère d'ailleurs promouvoir d'autres lotissements lorsque les conditions financières seront requises notamment à l'emplacement des cités Gendrin et St-Georges, pour que disparaissent des quartiers un peu " lépreux " et que puissent s'épanouir les familles ...
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La mort des baraques
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Plusieurs propriétaires de la cité " Grimouville-Ferronnière " résidaient jusqu'alors dans les baraques américaines de Grimouville. Elles vont être démolies et, selon ce qui nous a été rapporté, quelques deux douzaines devraient disparaître dans un très proche avenir.
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Cela est d'ailleurs souhaitable : pour la construction de nouvelles maisons et notamment de la Maison des Jeunes, tant attendue ...
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16 juin 1967 - Ouest-France

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La construction d'un immeuble de 30 appartements P.S.R. est en cours rue Porte-au-Four
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... à l'angle des Palliers et de la rue Porte-au-Four, où il se substitue aux immeubles sinistrés en 1944 que l'on pouvait encore apercevoir l'année dernière ...
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19 juin 1967 - Ouest-France

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Excursion organisée par la Cité libre de Grimouville
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La cité libre de Grimouville organise les 1er, 2 et 3 juillet, un voyage dont voici l'itinéraire :
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Saint-Lô, Abbeville, Le Touquet, Boulogne, Calais, Dunkerque, Ostende, Bruges, Breskens, Flessingues, Westeapelle et l'île de Walcheren.
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Retour par Lille, Vimy, Notre-Dame-de-Lorette, Arras, Amiens, Rouen.
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Quelques places étant encore disponibles, les jeunes de 14 à 21 ans intéressés par ce voyage sont priés de s'adresser au plus vite à Mme Jacquot, 19, cité Grimouville, tél. 2-86.
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21 juin 1967 - Ouest-France

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La " Montée du Bois André " est en plein aménagement
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Une vue générale de la cité Roquette-Dollée avec, au centre, la " Montée du Bois André "
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22 juin 1967 - Ouest-France

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Le préfet a remis les treize dernières clefs aux bénéficiaires des pavillons de la Résidence Grimouville
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La visite de la Cité
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1er, 2 et 3 juillet 1967
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Excursion en Hollande ; (le dernier voyage organisé par la cité)
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Etape à Dunkerque ; une partie des organisateurs : M. Brioult (de dos avec casquette), le chauffeur du car, M. Trelluyer, Mme Jacquot, Me Jacquot, Mme Brioult, Mme Dudouit (Collection Serge Desvages)
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Etape à Dunkerque ; une chambrée dont les frères Gidel, Max à gauche et Bruno, les frères Leforestier et Claude Piton (à droite) (Collection Serge Desvages)
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On distingue en arrière plan : Me Jacquot, M. Trelluyer, Claude Piton ; et vers l'avant Brigitte Gidel, Marie-Christine Jamme, Véronique Trelluyer, Dominique Jamme, Max Gidel, Mme Brioult, Mme Jacquot ... S.O.S. pour poursuivre l'identification : momesdegrimouville@orange.fr (Collection Mme Trelluyer)
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12 juillet 1967 - Ouest-France

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80 joueurs dimanche dernier au concours du Palet Saint-Lois
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Le doyen du Palet Saint-Lois, 75 ans, n'est pas parmi les moins fervents
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Ils n'étaient pas moins de 80, à s'être donné rendez-vous dimanche près du café Girault, rue St-Georges, pour un concours ...
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28 juillet 1967 - Ouest-France

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Dimanche, sur l'hippodrome des Ronchettes, dernière journée des courses de Saint-Lô
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Les barrières de l'hippodrome des Ronchettes ouvriront dimanche pour la dernière réunion de la saison
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29 juillet 1967 - Ouest-France

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Un an a suffi pour réaliser le gros oeuvre des Caisses de Réassurances agricoles
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Le gros oeuvre est pratiquement terminé ...
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25 septembre 1967 - Ouest-France

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Le parrainage des rues de Saint-Lô : rue Lerat de Magnitot. Il mérita bien peu la rue que les Saint-Lois lui ont attribuée
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Une rue paisible dans le quartier de Grimouville. (Sur la gauche, la baraque n° 29 rue Lerat de Magnitot, attribuée à Mme Gaillard en 1946 puis à la famille Gidel en 1957 ; plus loin, la baraque n° 28 de la famille Douesnard attribuée en 1946 ; 3è à gauche, dans la vigne-vierge, la baraque-magasin n° 27, " Aux Elégantes " de la famille Aubril attribuée en 1948. A droite et moins visibles, la baraque n° 31 de M. Lecuirot attribuée en 1946 puis à Mme Furet en 1959 ; la baraque n° 32 de la famille Alexandre attribuée en 1948, de M. Daigremont en 1957, puis de Mme Legrand en 1962 ... Voir aussi la rubrique " Les familles ayant vécu cité Grimouville "). 
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Que serait la ville de Saint-Lô sans la préfecture et les administrations qui l'entourent ? ... Pourtant, lors de la division primitive du département, la ville de Coutances avait été déclarée et reconnue comme chef-lieu de la Manche. Ce n'est que quelques années plus tard, en l'an IV de la République, que le pouvoir central revenant sur sa décision première, transféra la préfecture à Saint-Lô. Quels qu'aient été les motifs de ce transfert, il sauvait notre ville du lent déclin qu'elle subissait depuis plusieurs décades...
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Le 2 mars 1800, le citoyen Lerat de Magnitot était nommé préfet de la Manche, fonction nouvellement créée. Quelques jours plus tard, il s'installait à St-Lô, dans un logement proche de la tour des Beaux-Regards ...
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A peine arrivé, et malgré la difficulté des communications, il parcourt son département en tous sens. Bientôt, on murmure qu'il n'aime pas sa ville préfectorale, et ne cherche qu'à s'en éloigner. Il ne devait pas tarder à confirmer ces rumeurs, en montrant ouvertement ses sympathies pour Coutances : le 29 mai 1800, il y faisait une magnifique entrée officielle avec feu d'artifice, soleils, feux de remparts et fusées volantes. Le désir bien compréhensible des Coutançais d'obtenir à nouveau la préfecture n'était certes pas étranger à cette munificence.
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La colonne commémorative
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Peu de temps après, Lerat de Magnitot allait avoir une belle occasion de montrer le fond de sa pensée. Pour que le sacrifice des soldats morts pour la Patrie ne soit jamais oublié, Bonaparte avait décidé que " dans chaque chef-lieu de département " leur serait élevée une colonne commémorative. En apprenant cette décision, Lerat de Magnitot l'interpréta en décidant que le monument serait élevé à Coutances, considérant, disait-il " que Coutances, longtemps chef-lieu du département, en est la ville la plus centrale ".
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Dans le même temps, il remettait en cause la fonction préfectorale de Saint-Lô, la fixation du chef-lieu ne pouvant être regardée comme définitive, puisque Coutances en avait été dépossédée " sans aucune considération d'utilité générale ". " Jamais la ville de Saint-Lô, disait-il dans une lettre au Ministre, ni par sa position, ni par sa population, ni par son commerce, n'aurait pu ni dû devenir le chef-lieu de ce département ".
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Les édiles saint-lois ayant plaidé en faveur de la ville pour qu'on y élève la colonne, s'attirèrent une réponse sèche et désagréable ; ils en appelèrent au Ministre qui leur donna gain de cause en ne confirmant pas la décision de Lerat de Magnitot. Celui-ci dut, par un nouvel arrêté, fixer à Saint-Lô l'érection du monument. D'ailleurs l'affaire n'eut pas de suite, Bonaparte ayant bientôt renoncé à ses grandioses projets architecturaux.
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Les Saint-Lois oubliés par leur préfet
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Mais la mauvaise humeur du préfet contre les Saint-Lois continuait. Distribuant les médailles à pleines mains, il oublie toujours les Saint-Lois dans ses attributions ; désignant des citoyens pour aller à unê fête parisienne, il ne fait figurer dans la délégation aucun personnage du chef-lieu. Les pétitions commencent à pleuvoir au ministère de l'Intérieur, qui réclament " un homme plus conciliant que Magnitot ". On accuse le préfet d'être " fier, vain, présomptueux, persuadé que tout lui est dû et qu'on ne peut lui rendre de trop grands hommages ". Finalement, le 8 février 1801, le Ministre relève Magnitot de ses fonctions en le nommant préfet colonial à l'île de Tabago. Au cours d'une carrière encore longue, il passera plusieurs années aux colonies puis au Sénat.
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Saint-Lô restait préfecture de la Manche, mais ce n'était certes pas grace à Lerat de Magnitot. ... Alors, si un jour l'occasion se présente de débaptiser la rue Lerat de Magnitot et de lui donner un nouveau parrain, qu'ils n'hésitent pas (nos édiles). Même l'intéressé serait surpris d'avoir une rue à Saint-Lô!
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(En 1953, la ville de Saint-Lô avait décidé de dénommer de nouvelles rues crées avec la reconstruction (Ouest-France du 3 août 1953), ce qui souleva un certain nombre de réactions notamment à l'égard de l'hommage rendu au Préfet Lerat de Magnitot (Ouest-France du 18 août puis du 5 septembre 1953)).
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27 septembre 1967 - Ouest-France

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Le démontage des baraques de la Cité Grimouville est commencé
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Cette première baraque qui portait le numéro 50 est en voie de démontage, en vue d'une éventuelle rectification du tracé du Boulevard du Midi, et l'élargissement de ce carrefour devenu dangereux pour les usagers. Désormais, après le relogement des locataires de la Cité Grimouville, d'autres baraques suivront le même sort que la première, aux fins de libérer l'emplacement de la cité pour de nouvelles constructions dont ... la Maison des Jeunes.
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(Cette baraque rue Jean-François Millet fut attribuée à M. Lechevallier Marcel en 1946 ; à M. Jean Lucien en 1951 (il partira pour le n° 69 de la rue André Descoqs dans la même cité) puis à Mme Jouan en 1963).
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9 octobre 1967 - Ouest-France

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Le palmarès du concours-foire de Saint-Lô
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Vue générale du Champ de Mars
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16 décembre 1967 - Ouest-France

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Demain à 14 h 30, place de l'Hôtel de Ville, le Père Noël descendra du ciel
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Une vue de la rue du Neufbourg
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19 décembre 1967 - Ouest-France

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Le Père Noël a fixé un nouveau rendez-vous : le 24 décembre face aux remparts pour le spectacle pyro-musical
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Le voici descendant prudemment le long escalier de la tour puis dans son sabot !
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22 décembre 1967 - Ouest-France

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En 1968, la " Cité du Houx " connaîtra-t-elle son aménagement définitif ?
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On procède à la démolition de la septième baraque qui laissera place pour la construction d'un bloc de 16 logements
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... 1968 devrait voir apparaître un nouveau bloc de seize logements et deux pavillons ... Pour ce faire, il est nécessaire que les locataires de baraques, réputées vétustes, soient relogés de façon à procéder à la démolition de celles-ci, afin de rendre libres les terrains destinés aux nouvelles constructions envisagées.
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Il faut souligner toutefois que certains locataires sont quelquefois réticents quand on leur demande de quitter les lieux. Cependant, le provisoire ne doit pas durer et il est souhaitable pour tout le monde que des mesures soient prises pour offrir des logements décents à tous ceux qui sont dans l'obligation de se loger à proximité de leur lieu de travail, c'est-à-dire à Saint-Lô.
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